Abstract
Cet article se propose d’analyser deux principales figures que les statistiques renvoient de la communauté burkinabé à partir des enquêtes niveaux et condition de vie des ménages de 1998 et 2008. La première figure et la plus importante est la perception par rapport au travail. Cette communauté se caractérise par son ardeur au travail et a une contribution plus active à l’économie que les nationaux. Cependant, contrairement aux discours, elle n’occupe pas les emplois des ivoiriens car engagée principalement dans l’informel et dans des activités délaissées par les nationaux. La seconde image est celle d’un relatif mieux-être de cette communauté dans les régions du Bas-Sassandra, du Fromager et de la Marahoué qui sont des zones de production cacaoyère. Le taux de pauvreté moyen dans ces régions est plus faible au sein de la communauté burkinabé que celui qui s’établit au sein des nationaux. Ce résultat valide la thèse d’une inversion des rapports de subordination économique entre allogènes et autochtones qui attiserait les haines des seconds et alimenterait les conflits interethniques dont l’enjeu est la réappropriation des terres cédées par le principe du tutorat.

Mots clés : immigration, Burkina Faso, emploi, pauvreté, Côte d’Ivoire
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17
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55 401
Type of Submissions
Regular session only
Language of Presentation
French
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1 000
Status in Programme
1
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