Abstract
Les pays d’Afrique Subsahariens se caractérisent par un faible taux de prévalence contraceptive et de l’importance des besoins non satisfaits en la matière. Pour certains auteurs, ce phénomène s’explique par l’inaccessibilité des moyens modernes de contraception, la mauvaise distribution, le faible soutien étatique et le coût élevé des méthodes contraceptives (Veron, 1997 ; Bella, 1998) pour d’autres par contre, l’émergence d’une demande des services de planification familiale inhibée par les normes socioculturelles en vigueur dans ces sociétés en serait la principale raison. Ce constat reste maintenu dans le contexte camerounais. Dans la région du Sud Cameroun, environ une femme sur trois en union utilise une méthode contraceptive et 30% utilisent une méthode moderne. Par ailleurs, la prévalence du VIH est nettement plus élevée dans la région du Sud que dans les autres régions du pays et se situe à 7,2 % (EDS-MICS, 2011). Cette région n’étant pas uniforme du point de vue du développement économique et des comportements, on peut envisager l’analyse du point de vue de la configuration de cette région. Ainsi, le cas de la ville de Sangmélima trouve ainsi sa pertinence. Qu’est ce qui explique le niveau actuel d’utilisation de la contraception par les femmes en union à Sangmélima ? La pauvreté y joue-t-il un rôle ?
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Event ID
17
Paper presenter
52 829
Language (Translated)
en
Title (Translated)
Poverty and the use of contraception in southern Cameroon: the case of Sangmélima
Abstract (Translated)
The countries of Sub-Saharan Africa are characterised by a low rate of contraceptive use and a high level of unsatisfied requirements in that respect. For certain authors, this can be explained by the inaccessibility of modern contraceptive methods, poor distribution, low government support and the high cost of contraceptive methods (Veron, 1997; Bella, 1998). For others, the emergence of a demand for family planning services inhibited by the sociocultural norms currently in force in these societies, is the main reason. The problem persists in Cameroon. In southern Cameroon, approximately one woman out of three living in a couple uses a contraceptive method and 30% use a modern method. The prevalence of HIV is much higher in the south than in other parts of the country i.e. 7.2% (DHS-MICS, 2011). Since southern Cameroon is not uniform in terms of economic development and behaviours, it can be analysed according to its particular configuration. In this respect, Sangmélima is highly pertinent. What explains the current level of use of contraception by women living in couples in Sangmélima? Does poverty play a role?
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1
Submitted by Bruno Magloire… on