Atelier de communication sur le dividende démographique auprès des décideurs politiques et des journalistesMbalmayo, Cameroun, 24 mars 2016 Organisé par le Réseau de l’UIESP pour le renforcement de la formation démographique en Afrique francophone
Comité de pilotage du réseau : • Président : Parfait Eloundou Enyegue (Cornell University) • Membres : Gervais Beninguisse (Institut de formation et de Recherche Démographiques - IFORD), Philippe Bocquier (Université Catholique de Louvain), Valérie Delaunay (Institut de Recherche pour le Développement - IRD), Jean François Kobiane (Université de Ouagadougou), Richard Marcoux (Université de Laval).
L’atelier de communication sur le dividende démographique auprès des décideurs politiques et des journalistes a été organisé le 24 mars 2016 à l’Hotel Départemental de Mbalmayo (Cameroun) par le réseau de l’UIESP pour le Renforcement de la formation démographique en Afrique francophone (FraNet), en collaboration avec la Cellule d'Appui à la Recherche et à l'Enseignement des Institutions Francophones d'Afrique (CARE-IFA) et l'Institut de Formation et de Recherche Démographiques (IFORD).
Cet atelier s’inscrit dans le cadre des activités de plaidoyer sur le Dividende démographique et ses implications pour l’émergence économique des pays africains. Il prend la suite d’une série d’ateliers de formations sur l’analyse du dividende démographique en Afrique, qui ont examiné tour à tour les thématiques sur la scolarisation (Ouagadougou novembre 2013 ; Yaoundé, mars-avril 2014) et sur la de croissance économique (Ouagadougou septembre 2014 ; Yaoundé, janvier 2015 ; Johannesburg novembre et décembre 2015).
Le dividende démographique est l’accélération de la croissance économique qui pourrait résulter des changements dans la structure par âge de la population dus à une baisse soutenue de la fécondité et de la mortalité. Selon cet argument, qui est aujourd’hui un élément central du débat sur l’émergence africaine, les changements démographiques en cours (notamment la baisse de fécondité et la réduction temporaire du taux de dépendance économique y associée) pourraient appuyer les efforts de développement du continent en créant des conditions propices à l’épargne, à l’investissement productif et à l’amélioration du capital humain. La théorie du dividende démographique se fonde sur le fait que l’Afrique a l’opportunité aujourd’hui d’émerger économiquement en partie grâce à l’impulsion du dividende démographique. En créant des conditions favorables à l’épargne et l’investissement, le dividende pourrait donner un nouvel élan à la croissance, promouvoir l’innovation, offrir au continent un net avantage concurrentiel et lui permettre d’atteindre ses objectifs de développement.
Outre les cinq facilitateurs, l’atelier a regroupé 35 participants camerounais : des décideurs politiques nationaux ou d’organismes interétatiques, des journalistes et des chercheurs et étudiants de l’IFORD.
L'atelier avait pour objectif principal de vulgariser le concept de dividende démographique auprès des décideurs politiques et des journalistes de manière à faciliter son appropriation nationale. De façon plus spécifique, il visait à :
L'atelier a également abordé la question de la mesure du dividende démographique en focalisant l’attention sur les méthodes de décomposition appliquées notamment au dividende scolaire et au dividende économique. Des échanges entre participants et facilitateurs ont abouti à des recommandations adaptées à chaque étape du cycle de vie, avec des politiques concernant la planification familiale, la scolarité, la transition vers le travail, et la retraite. Enfin, la présentation d’une vidéo réalisée par Mme Marie-Virginie Mbusnum retraçant les temps forts de la 7e Conférence Africaine sur la Population, qui était consacrée en particulier au dividende démographique a clôturé l’atelier.
Voir également : • Le rapport de l'atelier et la liste des participants. • La page web du réseau FraNet. Financements : Le Réseau de l’UIESP pour le renforcement de la formation démographique en Afrique francophone bénéficie du soutien de la Fondation William et Flora Hewlett.
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