Séminaire de l'UIESP : Promouvoir la planification familiale post-partum et après avortement : défis et opportunités

Cochin, Inde, 11-13 novembre 2014 


Organisé par le Comité scientifique de l'UIESP sur la santé de la reproduction

  • Président : Iqbal Shah (Harvard School of Public Health)
  • Membres : John Cleland (London School of Hygiene and Tropical Medicine - LSHTM) ; Sarah Harbison (USAID) ; Ondina Fachel Leal (Universidade Federal do Rio Grande do Sul) ; K.G. Santhya (Population Council) ; Eliya Zulu (African Institute for Development Policy - AFIDEP)

 

On estime à 222 millions le nombre de femmes dans les pays en développement qui souhaiteraient différer leur prochaine grossesse ou cesser d’avoir des enfants mais n'utilisent aucune méthode de contraception. Compte tenu de l'impulsion donnée par le Projet Planification Familiale 2020 (FP2020) visant à permettre à 120 millions de femmes supplémentaires d'accéder à des moyens de contraception modernes en 2020, il est urgent d'identifier les femmes et les jeunes filles qui en ont besoin, de mieux comprendre les obstacles auxquels elles sont confrontées dans l'accès aux services et aux méthodes de contraception, et de recommander des actions visant à accélérer le développement de leur utilisation. Parmi les femmes et les jeunes filles ayant un besoin non satisfait de planification familiale, il y a notamment celles qui ont récemment accouché ou subi un avortement. Il existe de très nombreux contextes où les femmes n'utilisent aucune méthode de contraception au cours de cette période, et les raisons de cette faible utilisation ne sont pas bien comprises. On manque de programmes efficaces de planification familiale post-partum et les services de planification familiale après avortement (PFAA) ont été sévèrement négligés dans plusieurs pays du monde. En dépit de leur importance stratégique, les questions liées à la planification familiale post-partum et après avortement n’ont reçu jusqu’à maintenant que relativement peu d'attention.

 

Dans ce contexte, le Comité scientifique de l'UIESP sur la santé de la reproduction, en collaboration avec le Population Council (Inde) et le Département Santé et recherche génésiques de l’Organisation mondiale de la santé, a organisé un séminaire international intitulé « Promouvoir la planification familiale post-partum et après avortement : défis et opportunités », à Cochin, en Inde, du 11 au 13 novembre 2014.

 

 

 

Le séminaire a réuni 24 chercheurs, décideurs politiques et gestionnaires de programme pour présenter et discuter de questions liées à la planification familiale post-partum et après avortement. Au total, 18 communications ont été présentées, dont une offrant une vue d’ensemble sur les résultats de la recherche sur la planification familiale post-partum et après avortement dans les pays en développement.

 

 

 

Les communications présentées lors du séminaire visaient à répondre à plusieurs questions clés relatives à la contraception post-partum et après avortement, notamment :

(1) Comment mesurer les besoins non satisfaits de contraception durant la période post-partum et quelle est leur ampleur ?

(2) Les besoins non satisfaits de contraception durant la période post-partum sont-ils plus élevés qu'à d'autres moments de la vie reproductive des femmes ?

(3) Quel est le moment optimal pour adopter une contraception durant la période post-partum ?

(4) Quelle est la prévalence de la contraception durant la période post-partum et après avortement ?

(5) Quelles sont les méthodes utilisées par les femmes qui débutent une contraception durant la période post-partum ou après avortement ?

(6) Quel est le taux de continuation d’utilisation de la méthode contraceptive pour les femmes qui débutent la contraception durant la période post-partum ou après avortement ?

(7) Quels sont les barrières à la contraception post-partum et après avortement et les stratégies pour les surmonter ?

(8) Quels types d'intervention ont eu le plus d'impact sur la prévalence de la contraception post-partum ?

 

Le rapport complet du séminaire, disponible sur le site de l'UIESP, décrit de quelle manière les participants ont cherché à répondre à ces questions et pointe un certain nombre d'incidences politiques ainsi que les lacunes que de futures recherches devront combler. Les membres de l’UIESP peuvent également accéder aux documents de travail du séminaire. 

 

A lire 

 Le rapport, le programme et la liste des participants du séminaire.

• Les communications (working papers).

 

Publication : Une sélection de communications devrait être publiée dans un numéro spécial de la revue Studies in Family Planning.

 

Financements : Ce séminaire a bénéficié du soutien financier du Département Santé et recherche génésiques de l’Organisation mondiale de la Santé, du Wellcome Trust, de la Fondation David et Lucile Packard et du consortium de recherche Strengthening Evidence for Programming on Unintended Pregnancy (STEP UP) coordonné par le Population Council.