Abstract
Malgré, la Conférence internationale sur la Maternité sans risque tenue à Nairobi (1987), initiative qui avait pour but premier de diminuer le nombre de décès maternels, le taux de mortalité maternelle demeure élevé à l’échelle mondiale. La plupart de ces décès (95 %) surviennent en Afrique et en Asie, contre seulement 4 % en Amérique Latine et dans les Caraïbes et moins de 1 % dans les pays développés (WHO, 2000). L’Afrique détient le record avec 830 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, suivie de l’Asie avec 330 contre 20 pour les pays développés (WHO, 2000). Ce qui est tragique c'est que ces femmes meurent, non pas de maladie, mais alors qu'elles sont en train de donner la vie. A ce propos, Mme Carol Bellamy, Directeur général de l’UNICEF déclare : « Ces nouvelles estimations montrent qu’un nombre inadmissible de femmes meurt encore en couches et qu’il est vital de développer l’accès aux soins obstétricaux d’urgence, surtout en Afrique subsaharienne. La génération des soins obstétricaux d’urgence est indispensable si l’on veut réduire la mortalité maternelle ». En effet, la forte prévalence de la mortalité et de la morbidité liées à la grossesse et à l’accouchement s’expliquerait en grande partie par la sous-utilisation des services obstétricaux pour le dépistage et la prise en charge des complications liées à l
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Event ID
17
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48 675
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1
Submitted by Fatou Bintou.Niang on