UNIONS MIXTES AU BENIN : UNE TOLERANCE CULTURELLE DE MOINS EN MOINS DEFAVORABLE A LA JEUNE FILLE

Abstract
Le mariage est une institution qui unie non seulement un homme et une femme mais également noue des rapports entre certaines classes sociales. Depuis longtemps il a été communément plus admis aux hommes qu’aux femmes d’aller chercher leur conjointe dans leur confection religieuse. Aujourd’hui, un changement de la nuptialité s’observe et sa compréhension est un défi qui se pose aux spécialistes des sciences sociales. Il est donc question dans cette étude, de voir l’influence de la religion sur les tendances du mariage mixte au Bénin afin de contribuer à l’amélioration des connaissances sur les causes du changement dans la nuptialité. Pour ce faire, nous avons utilisé les données des EDS. La méthode d’analyse présentée dans ce travail est la décomposition, une démarche statistique qui nous permet de voir les tendances pour une femme ou un homme d’entrée en union mixte selon son appartenance religieuse. Les résultats de la décomposition simple attestent la prédominance de l’effet de performance dans les changements de nuptialité. Cette communication a permis d’analyser les transformations religieuses en cours en matière de nuptialité. Elle montre clairement le changement de l’ampleur des unions conjugales mixtes au niveau des hommes et des femmes selon leur religion.

confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
54 098
Language (Translated)
en
Title (Translated)
Mixed marriages in Benin: cultural tolerance is narrowing young women’s disadvantage
Abstract (Translated)
Marriage is an institution that unites not only a man and a woman but also creates ties between social classes. Barriers to mixed marriages are even higher for young women than for young men because a young woman is expected to obey the wishes of her family. Progress on inter-religious dialogue has encouraged the gradual disappearance of strict enforcement of intra-religious marriage and the emergence of new behaviour. In this study, we propose to verify whether trends in mixed marriages are linked to the socio-cultural status of the husband or wife. The decomposition method of analysis was used. It provides a breakdown of women entering mixed marriages by religious faith. This paper aims to estimate the percentage of and trends in mixed marriages, using data from the DHS conducted in Benin.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1

Un choix du conjoint qui reste privilégié en Tunisie : Epouser la fille du frère de son père.

Abstract
Le choix du conjoint en Tunisie se caractérise par l’endogamie régionale, 90 % en moyenne) et la consanguinité élevée (32,7 %). Les unions entre cousins germains (16,2 % ) présentent quatre variantes (FFP,FFM,FSP,FSM) mais FFP, épouser la fille du frère du père, 6,3 %, est le choix le plus recherché et sera étudié pour trois régions à vocations historiques différentes: Grand-Tunis, vocations multiples ,pôle d’exode rural, Sfax, sur le littoral-Centre du pays, prospère par l’oléicole industrielle, et Douiret, village berbère en bordure Sud-Est du désert, massif rocailleux érigé en site de défense tribale. Le choix FFP demeure privilégié beaucoup plus en milieu rural, pour des raisons variées dans les différentes sous populations de la société en Tunisie, imposé par le patriarcat : cohabitation avec une bru apparentée docile obéissante, peur de l’étranger, sauvegarde des biens de famille moyens de subsistance, des terrains agricoles, vergers, oliveraies, dattiers, entreprises artisanales, huileries etc. On estimera les taux d’endogamie régionale, la consanguinité des conjoints et les corrélations avec différentes motivations : conditions matérielles de vie, profession, milieu de résidence, niveau d’instruction, attachement à la religion.
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
35 229
Language (Translated)
en
Title (Translated)
- Choosing a spouse in Tunisia: marrying one's father's brother's daughter is still preferred
Abstract (Translated)
- Patterns of spouse choice in Tunisia show regional endogamy (90% on average) and high rates of consanguinity (32.7%). First-cousin marriages (16.2%) are of four kinds (FBD, MBD, FSD, MSD) but FBD, the father's brother's daughter (6.3%), is the most sought-after spouse. FBD marriages are examined in three historically different regions: Greater Tunis (mixed functions, destination for rural out-migrants), Sfax, midway down the coat, prosperous thanks to its olive oil industry, and Douiret, a Berber village on the south-eastern edge of the desert, in a rocky hill site that served for tribal defence. The preference for FBD marriage has persisted far more strongly in rural areas, for a variety of reasons in different sub-populations of Tunisian society, imposed by patriarchy: for the sake of living with a docile, obedient relative as daughter-on-law; for fear of strangers; to keep the means of subsistence in the family (farmland, orchards, olive groves, date palms, artisan businesses, oil mills etc.). The paper estimates rates of regional endogamy and consanguine marriage, and correlations with different motivations: material living conditions, profession, place of residence, educational level, degree of attachment to religion.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
English
Weight in Programme
11
Status in Programme
1