Abstract
Plusieurs études ont montré qu’une part importante des investissements économiques des migrants est consacrée aux besoins familiaux et communautaires. Il n’est bien sûr pas question de remettre en cause les transferts d’argent vers les familles. Cependant, on peut postuler que la migration participerait à la pauvreté des femmes. D’une part, parmi les épouses de migrants, certaines ont plusieurs enfants à leur charge mais n’ont aucun pouvoir de gérer l’argent qui a été envoyé par le mari. D’autre part, les femmes reçoivent une partie minime qui ne leur permet pas de faire face aux besoins de leurs enfants (santé, scolarité etc.). Dés lors, les femmes développent des stratégies d’adaptation face à l’instabilité et la pression socioéconomique.

Dans ce papier, deux questions servent de fil conducteur à l’analyse : Quelles sont les conséquences de la migration masculine sur les épouses et les enfants laissés au pays? Comment les femmes arrivent-elles à gérer l’instabilité «sociale» des ménages? Sur le plan méthodologique, l’étude s’est appuyée sur les données des enquêtes MAFE (Migrations entre l’Afrique et l’Europe) et de données qualitatives recueillies sur le terrain.
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Event ID
17
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56 292
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1
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