Poids des Dépenses de Santé sur le Revenu des Ménages au Cameroun

Abstract
Les dirigeants africains qui se sont engagés lors de la conférence d’Abuja en 2001, à allouer au moins 15% de leurs budgets nationaux au secteur de la santé pour la réalisation des OMDs, semblent avoir du mal à respecter cet engagement du fait des faiblesses et des fragmentations de leurs systèmes de santé. Ces engagements ont été renouvelés à Gaborone au Botswana en 2005 puis à Ouagadougou au Burkina Faso en 2006. En effet, le financement des bailleurs représente encore aujourd’hui une grande part des dépenses en santé publique du continent. Dans certains pays, 50% ou plus de leurs budgets viennent de l’aide étrangère ou privée. Dans près de la moitié des pays, le financement privé de la santé est égale ou dépasse très largement le financement public, allant jusqu’à 70% dans certains États comme le Soudan, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Tchad, le Libéria ou l'Ouganda. Seuls cinq pays (Rwanda, Malawi, Zambie, Burkina Faso, Togo) ont pour le moment respecté la promesse faite à la conférence d’Abuja. Au Cameroun, où 51% de la population vit avec moins de deux dollars par jour, la propension moyenne de la consommation médicale totale des ménages est très élevée. En effet, 16% des ménages dépensent plus de la moitié du revenu à la santé et 52% dépensent plus de la totalité. Ce qui constitue un poids de 68% en dépenses de santé.
confirm funding
Event ID
17
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56 462
Language (Translated)
en
Title (Translated)
The weight of spending on health on household income in Cameroon
Abstract (Translated)
African leaders who committed to mobilizing more financial resources toward the attainment of the MDGs by allocating at least 15% of their national budgets to the health care sector at the Abuja conference in 2001 seem to be having difficulty fulfilling their commitments. Indeed, today financing from outside funding sources still represents a large part of spending on public health on the continent. Thus, 50% or more of the budgets of certain countries comme from foreign or private aid. In nearly half of countries, private health funding is equal to or largely greater than public funding, reaching levels as high as 70% in certain countries such as Guinea, Ivory Coast, Togo, the Gambia, Burundi and Cameroon. But although between 2000 and 2005 the proportion of public spending on health went down in nearly half of African countries, 85% of them nevertheless increased their per capita public spending. In sum, less than a third of Africa (14 countries) has attained a level of total health spending equal to or greater than 40 dollars per inhabitant, as the WHO suggests. In Cameroon, the mean propension of total medical consumption of households is very high. Indeed, 13% of households spend more than half of their income on health care, and 48% spend more than their entire income.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1
Title in Programme
The Weight of Health Expenditures on Household Income in Cameroon

SOINS DE SANTE DES ENFANTS ET LES DEPENSES DE SANTE

Abstract
L’amélioration des indicateurs de santé semble possible à partir des efforts concertés pour l’accès aux services sanitaires et la qualité de ceux-ci et la lutte contre les maladies très répandues parmi les pauvres (Baird et Shetty, 2003). En ce qui concerne le volet santé des enfants, l’appréciation des progrès nécessite des indicateurs de performance relatifs à l’état nutritionnel et la morbidité. Les travaux traitant de l’état de santé des enfants n’ont pas suffisamment abordé cet aspect en relation avec le profil des ménages pauvres et des parents vulnérables en relation avec les dépenses consenties. Il devient pertinent au regard des dépenses en santé fournies par les ménages (au cours de l’Enquête Modulaire Intégré sur les Conditions de Vie des Ménages (EMICoV) de 2006 couplé avec Enquête Démographiques et de Santé de 2006 au Bénin) de chercher à comprendre les dépenses accordées aux soins de santé de enfants de moins de 5 ans.

Des résultats, on s'attends à relever les inégalités importantes dans l’accès aux soins des populations en ce qui concerne les dépenses y afférentes. Notre proposition mettra en évidence l’effet du niveau de vie des parents sur l’état sanitaire des enfants en recherchant comment les ménages prennent différemment soins de la santé de leur progéniture.
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
49 247
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1

Coût humain de la longue crise économique et structurelle de la seconde moitié des années 80 dans quelques pays d’Afrique

Abstract
Cette étude est menée dans l’optique d’évaluer le coût humain de la longue crise économique et structurelle de la seconde moitié des années 80 qui a été marquée par plusieurs programmes d’ajustements structurels ayant dégradé durablement l’accès aux services sociaux de base dans plusieurs pays africains notamment. En effet, cette crise qui a anéanti le pouvoir d’achat des ménages a aussi entraîné entre autres, la hausse des prix des médicaments, la dégradation du service public de la santé à cause de la démotivation du personnel et des pratiques de clientélismes dans les formations sanitaires, l'essor de l'abstention thérapeutique, de l'automédication et des médicaments de la rue. Ces pratiques ont dégradé aussi l'environnement sanitaire et augmenté les risques de décès.
L'étude est menée sur quatre pays d’Afrique francophone en raison de la simultanéité de la survenance de certains évènements comme la crise sus-évoquée et la dévaluation de leur monnaie. Ces pays ont aussi la particularité d’avoir des données disponibles sur la santé et la mortalité des enfants, issues de la même source (les Enquêtes Démographiques et de Santé) et produites à des périodes comparables . C’est l’évolution de ces données sur la santé et la mortalité, concomitamment avec l’évolution du PIB par habitant qui ont permi de faire ces estimations.
confirm funding
Event ID
17
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35 029
Language (Translated)
en
Title (Translated)
Human cost of the long economic and structural crisis in the second half of the 1980s in several African countries
Abstract (Translated)
The aim of this study is to evaluate the human cost of the long economic and structural crisis in the second half of the 1980s during which several structural adjustment programmes were introduced which lastingly deprived the population of access to basic social services, particularly in several of the African countries. The crisis, which destroyed the buying power of African households, led to an increase in the price of medicines, a deterioration of public health service dues to lack of staff motivation and the practice of clientelism in healthcare training programmes, and a greater prevalence of self-medication, street medicines and no treatment. These practices have also degraded the health environment and increased the risk of death. The study is being conducting in four French-speaking African countries due to the simultaneous occurrence of certain events such as the crisis mentioned above and currency devaluation. These countries also have data available on child health and mortality from the same sources (Demographic and Health Surveys) produced during comparable periods. Estimates were based on the evolution of these health and mortality data, taken in conjunction with the evolution of the GDP per capita.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Weight in Programme
7
Status in Programme
1