Faible fécondité : théories et données empiriques

Cet article apporte une contribution sur l’analyse de la faiblesse de la fécondité en France notamment dans la ville de Toulouse. En France, un couple sur sept consultera au cours de sa vie reproductive pour des difficultés à concevoir. Près d'un quart des couples ne parviennent pas à avoir un enfant après un an de tentatives sans contraception et plus de 10% n'y parviennent toujours pas deux ans après. Nous allons utiliser dans ce papier des modèle de survie de Kaplan Meier et des modèles de régression de cox a travers théorie et données empiriques analyser l’histoire reproductive et médicale de 1920 couples ayant consulté pour infertilité. Les résultats montrent que la probabilité de ne pas avoir d’enfants après un an de traitement est de 83,70%, de 68,40% pour deux ans et de 53,20% après quatre ans. L’étude a également relevé a travers la régression cox que ce couples n’ont pas d’enfant la durée de l’infertilité, l’antécédent pathologique de la femme, le spermogramme de l’homme etc on des effets significative sur la probabilité du couple d’avoir un enfant.

Il y a environ une cinquantaine d’années, les pays développés se sont engagés dans un régime de faible fécondité. Leurs indices synthétiques de fécondité (ISF) en 2010 s’avèrent trop faibles, inférieurs à 2,1 enfants par femme, pour pouvoir assurer le remplacement des générations. Les principaux facteurs responsables de cette baisse sont l’urbanisation, la modernisation, la montée de l’individualisme, l’atténuation du sentiment religieux, le désir de faire des études, d’exercer une profession et d’atteindre un certain niveau de vie avant de fonder une famille. Le présent article, tout en examinant les politiques familiales dans quelques pays développés, propose l’élaboration et la mise en œuvre sur le long terme de programmes nouveaux « gagnant-gagnant » / Etat-famille, appelés « programmes lignes de vie », et débouchant sur la naissance de « bébés-lignes de vie ». Ces programmes, soutenus financièrement par les Etats et/ou l’Union Européenne, accompagnateurs des couples dans l’atteinte de leurs objectifs de fécondité et de bien-être, permettraient à l’Etat d’atteindre son propre objectif, celui d’éviter le vieillissement continuel de sa population.

This paper discusses a relatively new but emerging demographic phenomenon in India – the single child families. According to many surveys, about ten percent of couples in India opt for single child. We examine the levels, trends and determinants of single child families, using data from three rounds of National Family Health Survey (NFHS) - Indian equivalent of DHS- undertaken in 1992-93, 1998-99 and 2005-06. This paper also aims to find out the relationship between women’s age at marriage and age at child birth with the number of children. Ever married women who were either sterilized or over 45 years of age are considered in this study. Bivariate and binary logistic analyses were undertaken. The proportion of single child families is more among urban, educated and professionally employed women. Place of residence, economic status, women’s age at the time of child birth, husband’s education and women’s occupation are the major determinants. In all three models, age at birth emerged as a determinant factor for single child families. Further analysis illustrate that many women make deliberate choice of having only one child in order to pursue their career prospects, by balancing between family responsibilities and job opportunities.