Femme chef de ménage : un indicateur d’une féminisation de la pauvreté à Ouagadougou ?

Abstract
La variable « femme chef de ménage » est un indicateur privilégié des rapports de genre dans les travaux démographiques en Afrique subsaharienne, mais les études sur les ménages dirigés par les femmes dans cette sous-région demeurent rares. Ceci fait souvent plaquer sur ces ménages, des constats réalisés dans d’autres environnements sociaux, telle une féminisation de la pauvreté due à la multiplication de ménages féminins. Basée sur les données du recensement général de la population de 2006, notre étude compare à Ouagadougou, les caractéristiques sociodémographiques et économiques des ménages dirigés par une femme avec celles des ménages dirigés par un homme. Les résultats montrent dans l’ensemble, des discriminations structurelles importantes des femmes en termes d’accès à l’éducation scolaire et à l’emploi comparativement aux hommes. Cependant, les différences à l’intérieur de la catégorie des ménages dirigées par une femme sont plus grandes que celles entre ce groupe et celui des ménages dirigés par un homme. La comparaison selon le niveau de vie du ménage ne montre pas de lien systématique entre la pauvreté d’un ménage et le sexe de la personne qui le dirige.
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17
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48 654
Language (Translated)
en
Title (Translated)
Female head of household: an indicator of the feminisation of poverty in Ouagadougou?
Abstract (Translated)
The “female head of household” variable is a special indicator of gender relations in demographic research in Sub-Saharan Africa, but studies on households run by women in this sub-region remain rare. This fact often leads to these households being assigned* observations made in other social environments, such as the feminisation of poverty due to the multiplication of female households. Based on data from the general population survey in 2006, our study compares the socio-demographic and economic characteristics of households run by women with those run by men in Ouagadougou. The findings show, overall, significant structural discrimination against women in terms of access to academic education and employment, compared with men. However, the differences within the category of households run by women are greater than those between this group and that of households run by men. A comparison using the households’ living standards does not show any systematic link between a household’s poverty and the sex of the person who runs it.

* Translator’s note: non-standard usage in the original text (“plaquer” to mean “étiqueter”).
Status (Translated)
2
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Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
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1