Population et environnement

Près de 1,6 milliard de personnes, soit plus de 25 % de la population mondiale, tirent des forêts leurs moyens d’existence ; 75% d’entre eux exploitent les arbres présents dans les exploitations pour se procurer des aliments et des revenus en espèces. En outre, dans de nombreux pays en développement, les habitants utilisent le bois de feu pour satisfaire 90% de leurs besoins énergétiques. Au Cameroun, l’exploitation forestière est pratiquée par 51,97% des ménages.
On peut donc poser la question de savoir comment et dans quelle mesure les facteurs socio-économiques et démographiques influencent l’exploitation forestière au Cameroun.
L’objectif général de cette étude est de déterminer les caractéristiques des ménages qui pratiquent l’exploitation forestière au Cameroun et de voir comment ces caractéristiques influencent cette pratique. Les données utilisées dans la présente étude sont issues de la troisième Enquête Camerounaise Auprès des Ménages (ECAM III) réalisée par l’Institut National des Statistiques (INS) en 2007.

Edéa est privilégiée par sa situation stratégique (proche de Douala et sur l’axe lourd Douala-Yaoundé), et est en proie à une croissance démographique et spatiale spectaculaire. Ceci entraîne des problèmes de l’accessibilité à l’eau potable.
A Edéa, 71% des ménages disposent de l’eau potable sur place ou à moins de 500 m. La desserte en eau potable y relève d’un cadre global où plusieurs structures étatiques et paraétatiques œuvrent dans le secteur de l’eau.
Quelles sont les disparités spatiales de l’accès à l’eau potable par les populations d’Edéa ? Telle est la question à la quelle se propose de répondre cette étude.
Nous appréhendons l’accès à l’eau potable par rapport à la source principale d’eau, la distance entre le logement et la source, le temps d’accès et subsidiairement par rapport au coût.
Cette étude vise à apporter les éléments de réponse à la question posée plus haut en illustrant les développements à l’aide d’une cartographie sous Philcarto. Elle a ainsi pour objectif général d’analyser la répartition spatiale des indicateurs d’accès à l’eau au niveau d’Edéa. Cette étude s’appuie sur l’Enquête sur Accessibilité à l’Eau Potable et à l’Assainissement réalisée par l’IFORD dans la ville d’Edéa en 2008.
Mots-clés : Accessibilité, cartographie, eau potable, installation, Edéa

Ce projet porte sur l'importance et l'intérêt de connaître la

phénomènes socio-spatiales qui ont été déclenchées à partir du processus d'industrialisation

et leurs impacts sur l'environnement à Santos o Brasil, articulés dynamiques sociales et

les politiques régionales et les processus d'urbanisation de la viabilité des politiques

public. Ces spatialités caractérisés par les passifs environnementaux découlant de

interrelations avec l'implantation du complexe industriel formaté Cubatão

dans une perspective historique des bidonvilles de croissance dans la région métropolitaine.

L'étude qualitative permet la cartographie des risques environnementaux d'un

territoire spécifique de la région métropolitaine de Santos: les résidents

entourant le dépôt illégal de cristaux toxiques des composés organochlorés


La reconstruction de l'histoire de la responsabilité environnementale à travers des histoires individuelles
collective et les personnes impliquées dans cette problématique régionale de l'environnement, à savoir la
anciens habitants du quartier entourant le dépôt de déchets toxiques.

Selon les résultats de l’Enquête Intégrale sur les Conditions de Vie des Ménages (EICVM 2009), près de la moitié de la population du Burkina Faso vit en dessous du seuil de pauvreté. Cette pauvreté touche davantage les populations rurales, mais à divers degrés. Les populations riveraines des forêts parce qu'ils gagnent une partie de leurs revenus de produits forestiers semblent être privilégiés par rapport aux autres populations rurales. Cet article analyse le lien entre la pauvreté et l'environnement par l'importance des ressources forestières dans les revenus des ménages de neuf (9) villages riverains des forêts dans la région des cascades au Burkina Faso. En utilisant un modèle polynomial ordonné, nous montrons que la probabilité d'appartenir aux quintiles de ménages les plus pauvres augmente avec la part du revenu issu de l’exploitation de la forêt. En outre, l'existence d'une autre source de revenu pour un ménage diminue sa probabilité d'appartenir aux quintiles des plus pauvres ; donc sa dépendance des ressources forestières.
Ces résultats mettent en évidence le dilemme entre la réduction de la pauvreté et de la sauvegarde de l'environnement, en particulier pour les populations les plus vulnérables.

La Femme qui est le sujet de développement a besoin d’être armé d’outils pour bien se défendre et bien jouer son rôle de protectrice d’environnement dans la zone de Gatumba (Burundi). Même le monde reconnaît que éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation une raison de plus pour aider la femme à retrouver sa place perdue dans la société. Pour y arriver il faut :
• Promouvoir la femme par l’éducation, ainsi on réduirait l’explosion démographique avec son impact négatif sur la protection de l’environnement
• L’information et la communication qui accorderaient plus d’importance aux réalisations, potentialités et aux prévisions des femmes en termes de développement
• Réduire la pauvreté féminine parce que jusqu’en ce jour la femme continue à être classé dans la catégorie de la population la plus pauvre aussi bien en milieu rural qu’urbain
• Que les obstacles économiques politiques ainsi que socioculturels laisse un libre passage à la femme pour qu’elle retrouve sa place de premier rang.

Le changement climatique est un défi majeur pour le développement en Afrique subsaharienne.
Au cours des récentes dernières années, l’équilibre naturel entre l’homme et le milieu a connu d’importantes perturbations expliquant ainsi les changements climatiques.
Le changement climatique, du fait qu’il intensifie la variabilité du climat et l’incidence des phénomènes météorologiques extrêmes, crée un nouvel éventail de risques et de problèmes, surtout dans les domaines de l’agriculture, de la gestion des eaux et de l’infrastructure.
Selon les projections à long terme, la production agricole africaine pourrait chuter d’environ 16 % d’ici à 2080 (Banque Mondiale, 2009). Ce recul, le plus important de toutes les régions, aurait de graves conséquences pour la sécurité alimentaire.
Les causes et les effets des catastrophes naturelles ont une relation étroite avec l’évolution et la distribution spatiale de la population.
Les inondations ont eu des incidences majeures sur l’habitat et sur les ressources environnementales.
Selon le CILSS, la situation agro-hydro météorologique au Sahel et en Afrique de l’Ouest a connu deux (2) types d’inondations dans la région du sahel : les inondations liées aux eaux des pluies tombées sur les bassins versants ayant rempli les zones dépressionnaires et celles dues à la montée des cours d’eau.