Diminution des mariages forcés et augmentation de leur prise en charge en France

Abstract
La lutte contre les mariages forcés est devenue un objet de politique publique dans les pays européens depuis le début des années 2000, chaque Etat membre de l’Union devant mettre en place des dispositifs pour prévenir et sanctionner ces mariages, et accompagner les victimes. Cette nouvelle exigence politique a nécessité de mieux appréhender l’ampleur et l’évolution du phénomène ainsi que les besoins des victimes. Deux sources de données sont mobilisées pour répondre à ces questions. L’enquête Trajectoires et Origines, représentative de la population migrante en France, réalisée en 2000 par l’INED et l’INSEE, permet de mettre au jour une diminution de cette violence contre les femmes et la variabilité de son existence selon les origines migratoires des personnes. L’enquête Mariages forcés, réalisée en 2012 sur la base des dossiers de suivi des victimes qui sollicitent l’aide de l’association Voix de femmes depuis une dizaine d’année maintenant, permet de mettre au jour à l’inverse une augmentation de la prise en charge de ces dernières. Cette seconde enquête permet également de préciser quelles sont les formes de violences auxquelles ces personnes ont été confrontées et d’exposer les besoins exprimées par ces dernières auprès de l’association
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Facteurs explicatifs de la pratique de mutilation génitale féminine à Djibouti.

Abstract
Les mutilations génitales féminines (MGF) sont des pratiques culturelles ayant des graves répercussions sur la santé physique et psychologique des femmes et des filles. On estime environ 140 millions des femmes et des jeunes filles qui ont été sujette à une mutilation sexuelle à travers le monde (OMS, 2012). A Djibouti, la prévalence des MGF est une des plus élevé au monde. L’Enquête Djiboutienne à indicateurs multiples (EDIM) de 2006 montre l’ampleur préoccupante de cette pratique et évalue à 93,1% la prévalence des MGF chez les femmes de 15 à 49 ans. En utilisant les données de l’Enquête Djiboutienne à indicateurs multiples de 2006, cette étude vise à examiner les facteurs explicatifs à la persistance des MGF dans ce pays. Cette étude est unique en son genre à Djibouti puisqu’aucune étude scientifique utilisant des méthodes statistiques d’analyse n’a été réalisée jusqu’à ce jour. Les résultats préliminaires de ce travail indique qu’être âgé, favorable pour le maintien des MGF et avoir subi les MGF sont associés à la poursuite des MGF.
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2
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Diversité régionale et les mutilations génitales féminines au Burkina Faso : cas de l’excision

Abstract
L’excision est une forme des mutilations génitales féminines (MGF) et est présentée comme une pratique dangereuse pour la femme dans la mesure où non seulement « elle porte atteinte à sa dignité de femme », mais également, « elle peut même compromettre sa vie ». En effet, l’excision fait appel à une question de droit : « le droit à la non-discrimination », « le droit à la vie et à l’intégrité physique », « le droit à la santé », « le droit de l’enfant à des protections spéciales » (Creel, id.).
Les mesures prises pour lutter contre ce fléau sont parfois très draconiennes et ont souvent montré des limites au regard de son évolution au Burkina Faso. L’Enquête nationale sur la pratique de l’excision réalisée en 1996 fait ressortir un taux de prévalence de plus de 66%. La deuxième Enquête Démographique et de Santé (EDS-BF II) de 1998/1999 donne une prévalence de 72%, la troisième EDS de 2003, donne 77%, tandis que la dernière EDS effectuée en 2010 indique que 75,8%.
Dans la présente recherche, nous nous proposons d’aborder le sujet sous la recherche de facteurs propres à chaque région et qui pourrait expliquer la pratique de l’excision. Cette étude sera menée à travers la question de recherche : « quelles sont les facteurs explicatifs de la diversité régionale de la pratique de l’excision au Burkina Faso ? »
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50 059
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French
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Milieu de socialisation de la mère et mutilations sexuelles féminines chez les filles au Burkina Faso et au Tchad

Abstract
Au Sahel, la pratique des mutilations sexuelles féminines est assez répandue. Les recherches sur les mutilations sexuelles féminines sont encore partielles faute de données disponibles. Les rares études basées sur les enquêtes démographiques et de santé (EDS) mettent en exergue les facteurs associés à la pratique des mutilations sexuelles féminines (religion, région de résidence, milieu de résidence, niveau d’éducation de la femme, ethnie, et exposition des femmes aux médias). Toutefois, ces études ne prennent pas en compte le facteur temps, et n’examinent pas suffisamment sur l’effet du milieu de socialisation dans la pratique des mutilations sexuelles féminines. En se basant sur les données de dernières EDS réalisées au Burkina Faso et au Tchad, deux pays sahéliens classés sur la liste des dix pays les moins performants selon l’Indice de Développement Humain, la communication vise à estimer l’effet du milieu de socialisation de la mère sur la pratique des mutilations sexuelles féminines. L’étude utilisera l’analyse des transitions au moyen des modèles paramétriques. L’apport de l’étude sera de montrer que le milieu de socialisation de la mère influence la pratique des mutilations sexuelles chez les filles.
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35 635
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6
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1

Violences Faites aux Femmes et droits en matière de santé de la reproduction au Bénin

Abstract
Les violences faites aux femmes sont d’actualité. Les femmes continuent de faire l’objet de nombreux actes de maltraitance basés sur le sexe, le statut constituant ainsi une restriction de leur liberté, de leurs choix ou de leurs désirs.
Selon l’UNIFEM (2003), 1/3 de femme a été battue, forcée à l’acte sexuel ou abusée au moins une fois dans sa vie. La violence domestique est, d’après une étude de l’OMS et de la Banque Mondiale, la cause principale de la mort ou de l’atteinte à la santé des femmes entre 16 et 44 ans.
Au Bénin, selon l’Enquête Nationale sur les Violences Faites aux Femmes (ENVFF) 2009, 69% ont déclaré avoir subi de violences au moins une fois dans leur vie. Ces violences sont multiformes et de portée négative sur la vie et la santé des femmes.
A travers une approche descriptive et analytique des données de l’ENVFF 2009 et de l’EDS 2006 au Bénin, cette communication examine la situation de la santé de reproduction en relation avec la vulnérabilité de la femme. Il s’agira de montrer les défis que posent les violences faites aux femmes à la promotion de la santé sexuelle et reproductive.
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54 458
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French
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1

Impacts de la Culture sur les Projets/Programmes de Santé Sexuelle et Reproductive en Afrique : le cas du Bénin

Abstract
La santé de la reproduction reste une préoccupation majeure à l’échelle mondiale et en Afrique. Malgré les efforts consentis à travers des projets et programmes, d’importants défis dont ceux d’ordre culturels, restent à relever.
L’objectif de cette communication est de mettre en relief, les freins ou les facteurs d’ordre culturels limitant la promotion de la santé sexuelle et reproductive de la femme au Bénin.
Les données utilisées à cet effet proviennent de l’EDS 2006 et de l’Enquête Nationale sur les Violences faites aux Femmes. Des résultats obtenus, il ressort que 26,1% des cas de violences sont du fait de la culture et on dénombre 17% de mutilations génitales féminines, 25,5% de mariages forcés et 43 % de femmes soumises malgré les violences. De même, les taux d’utilisation de la contraception varient suivant le niveau d’instruction et les cultures.
La question de SR au Bénin est donc une question culturelle.
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17
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54 458
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en
Title (Translated)
Impacts of culture on sexual and reproductive health projects/programmes in Africa: the case of Benin
Abstract (Translated)
Reproductive health remains a major concern both globally and in Africa. Despite the efforts made through projects and programmes, major challenges, including cultural challenges, remain to be met. The aim of this communication is to highlight the cultural obstacles or factors that hamper the promotion of women’s sexual and reproductive health in Benin. The data used for this purpose come from the 2006 DHS and the National Violence Against Women Survey. The results show that 26.1% of cases of violence are attributable to culture. They also show that 17% of women have undergone genital mutilation, 25.5% forced marriages, and 43% of women remain submissive despite violence. Similarly, rates of contraceptive use vary with education level and culture. Reproductive health in Benin is thus a cultural issue.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session only
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French
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1 000
Status in Programme
1