Précocité de la première expérience de travail et avenir des jeunes dans les pays en développement

Le travail des enfants est un fait social et économique observé dans tous les pays du monde. Ces derniers se retrouvent dans tous les secteurs de l’économie (agriculture, industrie, commerce, secteur informel, etc.). Certains de ces enfants travaillent également dans la prostitution, dans l’armée comme soldat, ces deux types de travail sont qualifiés par le BIT de pires formes de travail des enfants. Au Cameroun, cette mise au travail précoce des enfants se fait au détriment de leur scolarisation. Le but de cette étude est donc de faire la lumière sur le travail des enfants en faisant le lien avec la pauvreté et l’éducation et en estimant les déterminants de ce phénomène.
L’objectif poursuivi est d’appréhender l’influence de la pauvreté des ménages sur le travail des enfants et l’impact de ce travail sur leur scolarisation. Mais, ceci tout en essayant autant que peu de simuler l’effet des autres facteurs (normes sociales, marché des capitaux et dysfonctionnement du système éducatif) sur ce phénomène. Car, le travail des enfants reste un phénomène social total et structurel dans une moindre mesure. Au quotidien, ce travail participe autant à la vie matérielle qu’à la vie sociale.

Au Maroc, les jeunes constituent une composante importante de la population active. Plus de 40% de la population active ont moins de 35 ans. Toutefois, les difficultés liées à l’emploi de ces catégories ne sont guère atténuées au cours de cette dernière décennie. La crise économique et financière, le ralentissement de la croissance, la situation du système éducatif, de même que les gestions internes ont soumis, le marché du travail à des déséquilibres et des pressions qui ont généré des tensions sur, celui -ci relayé s par des tensions sociales où les jeunes sont les principales victimes. Cette situation affecte particulièrement les jeunes femmes et les jeunes hommes diplômés. Le papier se propose d’analyser la vulnérabilité des jeunes sur le marché du travail au Maroc, et les principaux défis qui se posent. à partir de certain indicateurs: l’évolution des taux d’activité, de l’emploi, les spécificités et les niveaux de chômage des jeunes. selon les diplômes, les niveaux de formation qui soulève la question de la relation emploi- formation. Il est question également d’examiner, les statuts sous lesquels ils sont mobilisés et les secteurs d'activités dans lesquels ils sont les plus nombreux à travailler, (soumis à l'informatisation)

La question de l’emploi des jeunes revêt d’une importance majeure dans la plupart des pays en développement, notamment ceux de l’Afrique subsaharienne. Cependat, quel est le rôle spécifique du capital humain dans le processus d’insertion des jeunes (15–35 ans) sur le marché du travail dans la commune d’Aboisso? En vue de répondre à cette interrogation à l’aide des données de l’enquête ESESR réalisée en 2010 dans la localité d’Aboisso en Côte d’Ivoire, cette étude estime d’une part le rôle du capital humain dans la situation des jeunes face à l’emploi et d’autre part, dans l’obtention différentielle selon le sexe d’un emploi durable. Il en ressort que les jeunes à faible capital humain (mesuré par le niveau d’instruction dans cette étude) sont plus probablement employés que ceux à niveau de capital humain élevé. Toutefois, ils sont les plus exposés à des emplois précaires. Egalement, les jeunes hommes ont plus de chances d’accéder aux emplois durables que les jeunes femmes.
Ces différents résultats obtenus nous ont amené à conclure qu’il n’y a pas assez d’évidences en faveur d’un apport positif du capital humain dans l’insertion selon le genre des jeunes sur le marché du travail à Aboisso.