Population et développement

La fenêtre démographique identifie le délai durant lequel les pays peuvent maximiser les avantages de l'évolution favorable de la structure par âge de leur population. La communication a pour ambition de repérer les éventuelles périodes d’ouverture et de fermeture de la fenêtre démographique, ainsi que la durée de celle-ci pour l’ensemble des pays du Bassin méditerranéen sur la période 1950-2010, avec une extension à l’horizon 2100 ; en se fondant pour ce faire sur les approches les plus couramment privilégiées du concept.
La première partie sera consacrée à la présentation et à l’analyse de l’évolution des composantes de la dynamique démographique (fécondité, mortalité et migrations) au cours des 60 dernières années. La deuxième partie cherchera à estimer pour les différents pays les périodes d’ouverture et de fermeture de la fenêtre démographique. La troisième partie visera à repérer d’éventuelles futures fenêtres démographiques à l’horizon 2100.
Les données utilisées seront celles des Nations unies.

Le Cameroun a souscrit aux engagements liés aux différents programmes à mettre en place pour atteindre les huit objectifs du millénaire pour le développement (OMD) d’ici l’an 2015.
Le Cameroun à travers un certain nombre d’enquêtes va mesurer le niveau de réduction attendu.
Notre article va s’appesantir sur les données de l'enquête ECAM III de 2007 pour analyser les indicateurs liés à cette cible.
Nous proposerons un champ conceptuel lié à la pauvrde quelques approches théoriques portant sur le sujet. Nous nous attèlerons par la suite à une analyse descriptive et tendancielle de chaque indicateur statistique lié à chacune des cibles de l’OMD I. Ensuite, des projections statistiques nous permettront d’apporter une réponse clairvoyante quant aux possibilités d’atteinte de l’OMD 1 par le Cameroun d’ici à 2015.
Le Cameroun s’était fixé pour objectif de réduire le taux de pauvreté à un niveau de 25,2%, mais la condition de l’atteinte de cet objectif nécessitait un taux de croissance du PIB de 6% à 7% chaque année. Il apparaît donc irréaliste d’espérer que le taux de croissance de 4% à 5% actuellement réalisé par ce pays, puisse permettre l’atteinte de cet objectif.
Un modèle logit sera mis en œuvre dans le but de déterminer parmi les variables explicatives celles qui influencent significativement le statut de pauvreté.

Les enquêtes sur les dépenses des ménages réalisées en 2008 dans les huit capitales des états de l’UEMOA (Abidjan, Bamako, Bissau, Cotonou, Dakar, Lomé, Niamey et Ouagadougou) fournissent les dépenses annuelles des ménages par fonction de consommation de chaque ménage.

Nous présentons ici une catégorisation des ménages en fonction de leur structure de consommation, indépendamment du montant total de leur consommation. Pour chaque fonction de consommation a été calculé son poids relatif, c’est-à-dire la différence entre son poids dans les dépenses du ménage et son poids moyen dans l’agglomération. Une classification hiérarchique a ensuite été effectuée à partir de ces poids relatifs, classant les ménages selon quatre profils de consommation.

Émerge en particulier un profil « alimentaire » marqué par un poids plus important des achats en céréales, légumes, condiments (et combustible). Ce profil est associé aux déciles de bien être monétaire (50 % des ménages les plus pauvres contre 5 % des ménages riches) mais également à la pauvreté en conditions de vie (caractéristiques du logement, biens du ménage…).

La structure de consommation des ménages est un reflet des modes de vie de ces derniers dans un contexte donné. Elle constitue en soi une dimension analytique de la pauvreté.