Abstract
Dans un pays industrialisé comme le Canada, la population indienne inscrite fait figure d’exception avec un régime de fécondité assurant encore le remplacement des générations (2,4 enfants/femme). Reconnus légalement par le gouvernement fédéral canadien en vertu de la Loi sur les Indiens, les Indiens inscrits ont amorcé leur transition démographique en matière de fécondité au milieu des années 60, soit près d’un siècle après celle des autres Canadiens. En théorie, la transition d’un régime de haute fécondité à un régime de basse fécondité implique une modification dans l’intensité et/ou dans le calendrier. Grâce au Registre des Indiens, fichier administratif tenu par le Ministère des Affaires autochtones et du Développement du Nord Canada, la présente communication contribue à améliorer nos connaissances limitées sur la fécondité de cette population. Avec des indicateurs corrigés en fonction des déclarations tardives des naissances, cette étude présente l’évolution et le calendrier de la fécondité des Indiennes inscrites selon leur province d’affiliation pour les années 1986 à 2011. Le rapport de force entre les valeurs occidentales et autochtones de cette population implique des disparités régionales ainsi qu’une transition en cours dans laquelle la fécondité des adolescentes et des jeunes adultes sont encore très élevées.
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
51 067
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1
Submitted by Marilyn.Amorev… on