Migrations internes et urbanisation : une évolution est-elle en cours? (1)

Ce travail, développée sur base des informations provenant des recensements de 2000 et 2010, tente extraire de ce complexe processus social, quelques données et des hypothèses sur la relation entre les changements récents dans les schémas de mobilité de la frontière internationale du Amazonie légale brésiliennes et l'augmentation des taux d'urbanisation de la région. Par conséquent, ce travail aura également pour objectif d'analyser les significations de la mobilité interne et internationale récente dans la région frontalière du Brésil et de ses typologies identifiées par le recensement de 2010.

Les populations des villes africaines connaissent, depuis quelques décennies, une croissance démographique sans précédent et une crise économique persistante. Une conséquence de cette situation est une difficile insertion professionnelle en général ; mais la tranche la plus affectée de leur population est constituée des migrants internes. Yaoundé, métropole africaine et capitale politique du Cameroun, n’en est pas en marge, puisque de par son rôle économique, politique, administratif, culturel, constitue incontestablement un pôle d’attraction.
La présente étude vise à saisir les facteurs explicatifs de l’insertion professionnelle des migrants à Yaoundé. L’hypothèse générale stipule que l’environnement socio-économique nationale influence l’insertion professionnelle des migrants à travers les facteurs démographiques et ceux du capital humain, ainsi que les hypothèses spécifiques qui ont été testées à partir des données de l’enquête Migration Internationale et Développement en Afrique Centrale organisée par l’Institut de Formation et de Recherche Démographiques à Yaoundé au Cameroun (IFORD) en 2006.
Il en ressort que les facteurs explicatifs de l’insertion professionnelle des migrants à Yaoundé sont, par ordre décroissant d’importance, le niveau d’instruction, l’âge, le sexe, le type d’accueil et le statut d’activité antérieure

Cette communication porte sur les flux migratoires de la plus importante région du Maroc non seulement d’un point de vue démographique, mais également sur le plan économique. Elle regroupe 12.0% de la population nationale et source de 19.2% en 2010 de la richesse crée sur le territoire national. Ce rayonnement dépasse les frontières nationales pour s’étendre aux blocs régionaux : principale agglomération urbaine de l’Afrique du Nord et la quatrième au niveau africain.
De cette dynamique économique et de sa position géographique privilégiée, et ce en dépit de sa création remontant au début seulement du siècle passé, elle est et demeurera encore pour longtemps le point principal d’attraction des migrants sur le territoire national.
Lors de cette étude, où on va s’appuyer sur les données du dernier recensement général de la population, on essaiera de déterminer les bassins d’émission et la géographie des zones d’installation et la structuration du territoire urbain qui en résulte de ce transfert de personnes En abordant les profils sociodémographiques de ces transhumants, on situera également les effets de cet apport démographique sur le rythme du changement de comportements démographiques(transition démographique) ainsi que sur les conditions et les niveaux de vie de la population de cette métropole.

Cette étude vise à analyser les changements dans les schémas de migration et d'urbanisation dans la région de Grand Vitoria, l’Espírito Santo, pendant la période 1970 à 2010. Au cours de la deuxième moitié du XXème siècle, l’Espirito Santo est passé d’une phase de croissance démographique accélérée, de migration rurale urbaine intense et de concentration de la population dans la région de sa capitale, à une phase de ralentissement conjointe de la croissance naturelle, des mouvements ruraux urbains et de la croissance de l’agglomération urbaine. Au cours des dernières années, l’urbanisation présente une croissance lente, en même temps que s’intensifient les mouvements interurbains et la circulation entre les unités qui composent l'agglomération urbaine. On propose : de mesurer la contribution des composantes de la croissance démographique à l’urbanisation, identifiant les effets directs et indirects de la migration ; d’analyser les changements qui se sont produits dans les tendances de migration et d’urbanisation. La construction des indicateurs se fait par l'application de méthodes statistiques et de l'analyse démographique des données récoltées par l'IBGE (Institut Brésilien de Géographie et de Statistique).

Mots-clés : Migration et urbanisation, effets directs et indirects de la migration. Processus de transition.

L’urbanisation croissante et massive dans la région saharienne de Nefzaoua en Tunisie constitue un élément majeur du faisceau de mutations qui a bouleversé cet espace durant les trois dernières décennies à tel point qu’aujourd’hui la majorité de la population est urbaine. Ce territoire saharien, qui a été longtemps marginalisé, a connu des mouvements migratoires internes et un renouveau urbain exceptionnel malgré l’hostilité de l’environnement. Le rythme de ces mutations profondes s’est accéléré ces dernières décennies. Ceci a eu pour conséquence un accroissement démographique rapide, un étalement spatial et une structuration de l'espace urbain sans pour autant connaître un progrès sensible des indicateurs de développement humain. Les transformations de l'organisation spatiale dans ces zones sahariennes ont généré la naissance et le développement de petites et moyennes villes qui sont devenues désormais les faits dominants de ce territoire. Cette réalité d’évolution démographique et de concentration des territoires urbanisés dans un environnement saharien fragile a affecté les réalités spatiales et locales du milieu qui est devenu face à de nombreux défis environnementaux et de développement.