La baisse continuelle de la fécondité en milieu rural malgache : modernisation ou pauvreté ?

Abstract
On a observé une baisse continuelle de la fécondité en milieu rural malgache à un moment où il n’y a pas d’amélioration économique notable à Madagascar. L’ISF est passé de 6,7 enfants par femme en 1997 à 5,7 enfants par femme en 2003 et 5,2 enfants par femme en 2008. Cette baisse continuelle de la fécondité n’a pas été de la même intensité dans toutes les provinces.
Cette communication s’agit de déterminer si cette baisse de fécondité peut s’expliquer par des modifications dans les conditions de vie des ruraux, ou à une réponse à la pauvreté, comme une stratégie de survie des groupes qui restaient encore à l’écart de la transition de la fécondité?
Nous allons vérifier l’hypothèse qui suppose que la baisse continuelle de la fécondité en milieu rural à Madagascar a débuté dans les provinces qui ont accès à une certaine modernisation (les plus scolarisées, les plus aisées, les moins enclavées) même si elles restent pauvres. Parmi ces populations pauvres, il y a les groupes émergeants qui ont changé leur comportement pour ne pas tomber dans l’extrême pauvreté. Cependant, le rythme de la transition de la fécondité actuel résulte de l’évolution des comportements des groupes qui ont eu une forte fécondité et ont toujours placé les enfants comme un capital social et économique.
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
50 644
Language (Translated)
en
Title (Translated)
-
Abstract (Translated)
-
Status (Translated)
1
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1

Déterminants de la tendance récente de la fécondité des femmes en union en milieu urbain au Bénin

Abstract
Le bonus démographique résultant de la baisse des taux de fécondité a un impact sur la croissance économique car il engendre une baisse de la proportion des enfants en situation de dépendance par rapport à la population active. Ainsi, les ressources supplémentaires allouées aux catégories dépendantes seront affectées à d’autres secteurs tels que l’éducation ou la santé. En Afrique subsaharienne, la transition est extrêmement lente et s’effectue de façon diversifiée selon les pays. Au Bénin, la tendance de la fécondité a été longtemps à la baisse. L’indice synthétique de fécondité est passé de 7,1 enfants par femme en 1982 (EMF, 1982) à 5,7 en 2006 (EDSB-2006). Cependant, la fécondité urbaine est en nette variation. Elle est passée de 5,2 enfants par femme en 1996 (EDSB-1996) à 4,4 enfants par femme en 2001 (EDSB-2001), puis elle se situe à 4,9 enfants en 2006 (EDSB-2006). Par ailleurs, la prévalence contraceptive moderne en milieu urbain est encore faible. Elle est passée de 5,8% à 9,8% entre 1996 et 2001 et s’est stabilisée à 9% en 2006. Ainsi, dans un tel contexte, l’objectif de l’étude est de mieux connaitre les facteurs de variation et d’évolution de la fécondité urbaine.
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
56 541
Language (Translated)
en
Title (Translated)
-
Abstract (Translated)
-
Status (Translated)
1
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1

BESOINS NON SATISFAITS EN CONTRACEPTION ET EVOLUTION DE LA FÉCONDITÉ DANS LES GRANDES VILLES EN AFRIQUE AU SUD DU SAHARA

Abstract
Dans les grandes villes des pays en développement, beaucoup de femmes ne pratiquent pas la contraception moderne, alors qu’elles voudraient espacer davantage les naissances ou limiter le nombre d’enfants (Ashford : 2000). Quelle est la contribution des grandes villes d’Afrique en matière de la satisfaction des besoins en contraception, car les grandes villes offrent d’énormes avantages par rapport aux autres milieux de résidences. L’étude est menée avec les données récentes des EDS de vingt huit (28) pays d’Afrique Sud-saharienne.

Des résultats, il ressort que la pratique contraceptive demeure un facteur important de régulation de fécondité dans ce contexte de modification de comportement. L’orientation de l’évolution de la fécondité ne dépend pas du calendrier des EDS. Cependant dans les années 1980-1990, les besoins en limitation de naissances demeurent influents, mais pas autant que l’espacement. Quant à l’espacement des naissances, son effet persiste quelle que soit l’époque. Du point de vue spécifique, dans les villes à fécondité moins élevée (au tout de 3 enfants par femme), les demandes non satisfaites ne reflètent aucune relation significative avec la taille de la famille et ceci quelle que soit la composante : espacement ou limitation des naissances.
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
49 247
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1

Genre et Fecondité en Afrique subsaharienne

Abstract
Depuis plusieurs décennies, on sait que l’Afrique subsaharienne connait de profonds changements socioculturels caractérisés par la hausse de l’âge au mariage, la baisse du niveau de fécondité, une féminisation du statut de chef de ménage, …. Si plusieurs études ont montré le rôle positif que pouvait avoir les ménages dirigés par des femmes sur la santé et l’éducation des enfants, mais aussi sur le recours des femmes aux services de santé reproductive, très peu se sont intéressées à l’impact que pouvait avoir le sexe du chef de ménage sur les niveaux de fécondité .Notre principal objectif est de voir si le sexe du chef de ménage influence le niveau de fécondité mais aussi de mesurer l’ampleur de cette féminisation du statut de chef de ménage. Les données utilisées sont issues des Enquêtes Démographique et de Santé (DHS-EDS). Dans pratiquement tous les pays, on constate que très peu de femmes sont chefs de ménage (moins de 7% pour les femmes en union monogamique avec la présence du conjoint). Concernant l’impact du sexe du chef de ménage sur la fécondité, on constate qu’au début de la transition, les femmes chefs de ménages ont moins d’enfants que les autres, et la différence se réduit au fur et à mesure que la fécondité baisse.
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
50 706
Language (Translated)
en
Title (Translated)
Gender and fertility in sub-Saharan Africa
Abstract (Translated)
Over the past several decades, sub-Saharan Africa has experienced profound socio-cultural change, characterized by an increase in the marriage age, a decline in fertility rates, and a rise in the proportion of female-headed households. A number of studies have shown the positive role that female-headed households can have on children’s health and education and on women’s use of reproductive health services, but few have considered the impact of the household head’s gender on fertility rates. Our main objective is to determine whether the gender of the household head influences the fertility rate, as well as to measure the size of the increase in female-headed households. The data used came from Demographic and Health Surveys (DHS). In most countries, very few women are household heads (fewer than 7% of women in a monogamous union with a spouse present). Regarding the impact of the gender of the household head on fertility, we find that at the beginning of the demographic transition, female household heads have fewer children than other women, but that the difference narrows as overall fertility falls.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1