Les multiples facettes de la transition sanitaire

Les indicateurs sanitaires de la période considérée, se caractérisaient par une mortalité infantile élevée, dépassant 180 pour mille, une espérance de vie qui n'atteignait pas 50 ans, et l'ampleur des maladies transmissibles qui, sévissant à l'état endémique, constituaient une importante cause de décès et de handicaps. Actuellement, le taux de mortalité infantile a atteint 23,7 pour mille et l'espérance de vie à la naissance 76,3 ans en 2010.
Malgré une insuffisance des données observées il semble que l’Algérie fait face à deux types de problèmes sanitaires: le premier est l’ensemble des maladies infectieuses qui sévissent dans les pays pauvres et le second est constitué des maladies non transmissibles observées dans les pays riches: «le profil épidémiologique de l’Algérie demeure marqué en ce début du XXI e siècle à la fois par la persistance des maladies transmissibles, dont certaines sévissent encore à l’état endémique, et par l’impact grandissant des maladies non transmissibles, dont celles liées à l’environnement social et aux modes de vie » MSPRH(2002, p.29).
Les études sur la santé effectuées en Algérie ont montré que les maladies chroniques non transmissibles connaissent un important essor et que les maladies transmissibles continuent à sévir.

Notre communication examine la relation entre le niveau d’instruction de la mère et la vaccination des enfants de moins de cinq au Burkina Faso. Nous sommes partis du constat selon lequel la couverture vaccinale des enfants de moins de cinq ans est faible et sa progression irrégulière depuis 1993 : de 34,7% en 1993, la proportion d’enfants complètement vaccinés chute à 29,3% en 1998 puis remonte à 43,9% en 2003.
A la lumière des théories et des travaux de recherches déjà réalisés sur le phénomène, nous avons supposé que la vaccination des enfants est de façon prépondérante déterminée par le niveau d’instruction de la mère. Pour tester cette hypothèse, nous utiliserons les données de l’enquête démographique et de santé réalisée en 2010 en recourant non seulement aux analyses bivariées mais aussi à l’analyse factorielle des correspondances multiples et à la régression logistique binomiale.

Malgré les efforts consentis par l’État burkinabé dans le domaine de la santé, l’atteinte du 5ème objectif des OMD stipulant la réduction de 75% de la mortalité maternelle en 2015 est loin d’être une réalité, d’autant plus que l’échéance est proche. En effet, le taux de mortalité maternelle y demeure élevé même si, selon les statistiques officielles, il a fortement décru, passant de 566 pour 100 000 naissances vivantes en 1993 à 484 en 1999 et à 341 en 2010.
L’objectif de cette communication est de déterminer les zones géographiques où les femmes sont susceptibles d’être victimes de complications afin d’identifier les zones de risque de mortalité maternelle pour permettre de mieux orienter les activités d’information et de sensibilisation et de prendre en charge les services de santé de ces zones à haut risque en priorité. Et plus spécifiquement, de (1) estimer les indicateurs de risque contextuel de mortalité maternelle, à l’échelle des régions, (2) identifier les zones de haut risque par la cartographie statistique
L’hypothèse principale de cette étude est que le statut social de la femme et son comportement reproductif déterminent de manière notable les risques de morbidité et de mortalité maternelle.

Si les lieux et causes de décès ont fait l’objet d’une abondante littérature, les circonstances de la fin de vie, phase ultime de l’existence, restent largement inexplorées en France. A ce stade de la vie, l’hospitalisation, le maintien à domicile ou en maison de retraite peut être conçu comme le résultat d’une sélection, découlant à la fois de choix et de contraintes pour les patients et leur entourage. L’enquête « Fin de vie en France », reposant sur un échantillon représentatif de décès de décembre 2009 et sur lesquels on a interrogé les médecins certificateurs, permet de connaitre le parcours des personnes durant le dernier mois de leur vie. Durant ce dernier mois, la proportion de personnes hospitalisées va doubler et conduire 2 patients sur 3 à finir ses jours à l’hôpital. L’hospitalisation en provenance du domicile est le changement le plus fréquemment observé, les personnes vivant en maison de retraite ou prises en charge à l’hôpital un mois avant leur décès, ayant une forte probabilité d’y finir leurs jours. L’âge, le sexe, la pathologie dont les personnes sont atteintes et l’objectif du traitement influencent fortement la probabilité de rester sans discontinuer dans le même lieu de vie.

La table de mortalité résume toute l’information sur la mortalité vécue par une population donnée durant une année donnée. Pour pouvoir remplir cette fonction, une table de mortalité doit être construite avec beaucoup d’attention et donc de précision, notamment en matière de fermeture. L’objectif du présent travail est de compléter les tables algériennes de sorte à capturer l’évolution de la mortalité aux âges les plus élevés. La qualité de la fermeture reste toute fois tributaire du choix de la méthode d’ajustement et d’extrapolation.

Mot- clés : table mortalité, espérance de vie, quotients de mortalité, ajustement, interpolation, fermeture.
CODES JEL: J110, J190.

Le présent papier a pour principal objectif de mettre la lumière sur les étapes qui ont marqué l’évolution de la mortalité en Algérie, de l’indépendance à nos jours. L’analyse porte essentiellement sur l’espérance de vie et le quotient de mortalité. Deux paramètres qui semblent être les plus parlants en matière d’analyse de la mortalité. L’étude comportera une analyse de l’évolution globale (les deux sexes réunis), une analyse par sexe, une analyse par groupe d’âge, et enfin une analyse par sexe et par âge.

Mot- clés : mortalité, espérance- vie, table de mortalité.
Codes JEL : J110, J190.