Évolution récente de la fécondité en Algérie est-ce un effet d’intensité ou un effet de calendrier ?

Abstract
L’Algérie, pays à revenu intermédiaire tranche supérieure, est parmi les rares pays de l’Afrique ayant vu sa fécondité chutée de manière irrésistible comme l’ont qualifié certains démographes ayant travaillé sur ce sujet. En effet, sur la période 1975-2005, la fécondité des femmes algériennes a chuté, passant ainsi de presque 8 enfants par femme dans les années 1970 à seulement 2,3 en 2006. L’indice Synthétique de Fécondité s’est divisé presque par quatre courant la période 1975-2006. L’essentiel de la baisse de la fécondité, en Algérie, s’est effectué courant la décennie 1990 notamment courant la période 1994-2004 (une baisse de presque 48%). Or, depuis 2002, l’Algérie affiche une reprise de la natalité avec 910000 naissances vivantes en 2011, chiffre jamais atteint même en plein élan démographique dans les années 1980. En parallèle, l’Indice Synthétique de Fécondité, qui n’était que de 2,4 enfants par femme en 2004, passe à presque 3 enfants par femme en 2008. Cette évolution récente de la fécondité et de la natalité, remet en question les projections nationales réalisées en 2004 qui prévoyaient un ISF de 2,1 enfants par femme en 2010..
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Déterminants de la tendance récente de la fécondité des femmes en union en milieu urbain au Bénin

Abstract
Le bonus démographique résultant de la baisse des taux de fécondité a un impact sur la croissance économique car il engendre une baisse de la proportion des enfants en situation de dépendance par rapport à la population active. Ainsi, les ressources supplémentaires allouées aux catégories dépendantes seront affectées à d’autres secteurs tels que l’éducation ou la santé. En Afrique subsaharienne, la transition est extrêmement lente et s’effectue de façon diversifiée selon les pays. Au Bénin, la tendance de la fécondité a été longtemps à la baisse. L’indice synthétique de fécondité est passé de 7,1 enfants par femme en 1982 (EMF, 1982) à 5,7 en 2006 (EDSB-2006). Cependant, la fécondité urbaine est en nette variation. Elle est passée de 5,2 enfants par femme en 1996 (EDSB-1996) à 4,4 enfants par femme en 2001 (EDSB-2001), puis elle se situe à 4,9 enfants en 2006 (EDSB-2006). Par ailleurs, la prévalence contraceptive moderne en milieu urbain est encore faible. Elle est passée de 5,8% à 9,8% entre 1996 et 2001 et s’est stabilisée à 9% en 2006. Ainsi, dans un tel contexte, l’objectif de l’étude est de mieux connaitre les facteurs de variation et d’évolution de la fécondité urbaine.
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Evolution récente des schémas de fécondité générale en Afrique de l’Ouest (2000-2010).

Abstract
Les dernières décennies ont connu des transformations majeures dans les données mondiales de fécondité : l’indice synthétique de fécondité (ISF) a chuté, passant en moyenne de 4,5 enfants par femme entre 1970-1975 à 2,6 enfants par femme entre 2000-2005. Ce changement en grande partie provient des pays en développement dont la fécondité a baissé d’environ 50% sur la période (de 5,4 à 2,9 enfants par femme). Les valeurs les plus élevés de l’ISF sont observées en Afrique de l’Ouest : Niger 7,1 enfants par femme en 2004, Nigéria 5,7 en 2002 contre 1,4 enfants par femme en Allemagne en 2004. Le modèle des Nations Unies classe les schémas de fécondité générale en trois grands groupes : schémas précoce, étalé ou tardif. En ce basant sur cette classification, le présent article montrent comment les courbes de fécondité générale en Afrique de l’Ouest basculent d’un point à un autre et changent d’échelle. Il permet en outre aux planificateurs et à tous ceux qui s’intéresse à la fécondité, de prévoir les tendances de la fécondité, d’anticiper sur les mouvements de longue durée et de les orienter vers le sens jugé favorable pour les pays.
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BESOINS NON SATISFAITS EN CONTRACEPTION ET EVOLUTION DE LA FÉCONDITÉ DANS LES GRANDES VILLES EN AFRIQUE AU SUD DU SAHARA

Abstract
Dans les grandes villes des pays en développement, beaucoup de femmes ne pratiquent pas la contraception moderne, alors qu’elles voudraient espacer davantage les naissances ou limiter le nombre d’enfants (Ashford : 2000). Quelle est la contribution des grandes villes d’Afrique en matière de la satisfaction des besoins en contraception, car les grandes villes offrent d’énormes avantages par rapport aux autres milieux de résidences. L’étude est menée avec les données récentes des EDS de vingt huit (28) pays d’Afrique Sud-saharienne.

Des résultats, il ressort que la pratique contraceptive demeure un facteur important de régulation de fécondité dans ce contexte de modification de comportement. L’orientation de l’évolution de la fécondité ne dépend pas du calendrier des EDS. Cependant dans les années 1980-1990, les besoins en limitation de naissances demeurent influents, mais pas autant que l’espacement. Quant à l’espacement des naissances, son effet persiste quelle que soit l’époque. Du point de vue spécifique, dans les villes à fécondité moins élevée (au tout de 3 enfants par femme), les demandes non satisfaites ne reflètent aucune relation significative avec la taille de la famille et ceci quelle que soit la composante : espacement ou limitation des naissances.
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Intensité et calendrier de la fécondité des Indiennes inscrites au Canada (1986-2011)

Abstract
Dans un pays industrialisé comme le Canada, la population indienne inscrite fait figure d’exception avec un régime de fécondité assurant encore le remplacement des générations (2,4 enfants/femme). Reconnus légalement par le gouvernement fédéral canadien en vertu de la Loi sur les Indiens, les Indiens inscrits ont amorcé leur transition démographique en matière de fécondité au milieu des années 60, soit près d’un siècle après celle des autres Canadiens. En théorie, la transition d’un régime de haute fécondité à un régime de basse fécondité implique une modification dans l’intensité et/ou dans le calendrier. Grâce au Registre des Indiens, fichier administratif tenu par le Ministère des Affaires autochtones et du Développement du Nord Canada, la présente communication contribue à améliorer nos connaissances limitées sur la fécondité de cette population. Avec des indicateurs corrigés en fonction des déclarations tardives des naissances, cette étude présente l’évolution et le calendrier de la fécondité des Indiennes inscrites selon leur province d’affiliation pour les années 1986 à 2011. Le rapport de force entre les valeurs occidentales et autochtones de cette population implique des disparités régionales ainsi qu’une transition en cours dans laquelle la fécondité des adolescentes et des jeunes adultes sont encore très élevées.
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