VIH/sida et MST

Il existe très peu de données sur les Hommes ayant des rapports Sexuels avec d'autres Hommes (HSH) en Côte d’Ivoire. A l’instar de plusieurs pays d’Afrique, cette lacune renforce et accentue la vulnérabilité des HSH lors de l’élaboration et de l’exécution de nombreux programmes de lutte contre le VIH/Sida, car la quasi-totalité n’est pas pris en compte ou à tout le moins dans des rares cas. De même, il n’existe pratiquement pas de données sur la prostitution masculine en Côte d’Ivoire.
Cette communication a pour objet de présenter l’ampleur de l’homosexualité et de la prostitution masculine, les comportements sexuels à risques, ses conséquences sur la lutte contre le Sida et les interventions menées auprès de cette cible.


A partir d’une analyse purement descriptive, nous tenterons de mettre en lumière la pratique de la prostitution chez les jeunes homosexuels de 15-24 ans avec un accent particulier sur la propagation des IST/VIH/Sida..

Communication au Congrès International sur la Population à Busan 2013.

Titre : Genre et VIH au Congo-: appréciation des indicateurs liés à la connaissance, aux comportements, à la prévention, au traitement et à la prise en charge
Par : Pierre Chetel KOUANGA
Sociologue-Chercheur, UERPOD Brazzaville
E mail : pierrechetel@yahoo.fr

Résumé

La pandémie du VIH n’épargne aucune catégorie de la société. Plusieurs études réalisées à ce sujet démontrent son ampleur ainsi que les conséquences associées.
Au Congo, les résultats de l’Enquête de Séroprévalence et sur les Indicateurs du Sida (2009), montrent que la prévalence du VIH dans la population générale est de 3,1%. Elle est deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes : 4,1% des femmes sont séropositives contre 2,1% chez les hommes.
Plusieurs autres données existent dans les structures impliquées dans la lutte contre le VIH/Sida et qui témoigneraient du visage féminin de cette pandémie. Les différents indicateurs de portée nationale ainsi collectés confirment la vulnérabilité de la femme.
L’intérêt de cette communication est d’apprécier la réponse donnée à la pandémie au Congo. A travers ce partage d’expérience, l’ambition sera d’interpeller les chercheurs, les décideurs et les partenaires pour une plus

Le programme de lutte contre le SIDA en milieu de travail initié par SIDA ENTREPRISE avait pour buts de:
 contribuer à améliorer la qualité des stratégies de prévention contre les IST et le VIH/sida,
 Améliorer la qualité de la prise en charge globale des personnes infectées et affectées.
Ce programme a permis de former 42 agents de santé relevant de 20 entreprises en tant que bénéficiaires indirectes employant 15 000 personnes.
Le programme a comporté 4 phases :
Une phase préparatoire qui a consisté en des rencontres d’information et d’échanges avec les entreprises et les partenaires

Une phase de formation qui a porté sur:
 La problématique de lutte contre le VIH/sida en entreprise
 La communication et le conseil dépistage du VIH
 Prise en Charge Intégrée des Maladies dans un contexte de VIH »(PCIM/VIH)
 La prise en charge de la co-infection TB/VIH
Les agents ont élaboré des plans d’investissement personnel pour la mise en œuvre des compétences acquises.

Une phase d’accompagnement qui a consisté en des supervisions formatives pour appuyer techniquement les agents formés à l’exécution de peurs plans d’investissement.
Une phase de document et de partage de meilleures pratiques

« Le 190 » est le premier centre de santé sexuelle agréé en France ouvert depuis février 2010. Basé à Paris, il cible les personnes les plus exposées sexuellement au risque de contamination par le VIH et les IST, et en particulier les homosexuels masculins. « Le 190 » est un lieu de soin qui s’appuie sur une équipe réunissant des professionnels de santé (médecins, infirmier, psychologue, sexologue) et des professionnels de la prévention individuelle. Ensemble, ils proposent : une information sur la sexualité et les risques sexuels, adaptée au mode de vie de chacun ; le dépistage et le traitement du VIH et des infections sexuellement transmissibles ; le suivi et le traitement des personnes séropositives.
Cette communication propose de présenter la démarche novatrice du centre de santé sexuelle et d’évaluer l’impact de la stratégie de la prévention par le soin auprès des homosexuels masculins ayant consulté en 2012. En 2011, ce public représentait trois quarts des usagers du centre et un usager sur cinq ayant consulté pour un dépistage, un doute, une information transmise par un partenaire, ou un symptôme potentiellement d’origine sexuelle, a reçu un diagnostic de gonococcie, de syphilis, de condylome ou d’infection à chlamydia.

La prise en charge juridique des PVVIH reste le point le plus faible dans les plans stratégiques de lutte contre le VIH/sida dans la région MENA en général et au Maroc en particulier.
Lors d'une étude menée par le chercheur auprès d'un échantillon de 100 PVVIH des deux sexes , il s'est avéré que 60 % de l'échantillon ont subit, au moins une fois ,une agression physique ou morale à cause de leur statut sérologique et que 10% seulement ont pu défendre leurs droits auprès des tribunaux ou de la police et ce ci par leur ignorance en matière de droit et de législation ou simplement à cause d'une ignorance de la procédure juridique pour se défendre contre l'attente à leur dignité et leurs droits.
Prenant en considération les résultats de cette étude, l'OPALS- Maroc (ONG thématique sida) a élaboré un projet dont les objectifs sont la sensibilisation de cette population dans le domaine juridique lié au VIH/sida , la formation des avocats dans ce domaine et la prise en charge juridique des PVVIH et les groupes les plus exposés au risque (travailleuses de sexe , HSH , UDI et migrants).
La prise en charge s'effectuera à travers l'écoute, un N° vert, l'accompagnement juridique par les avocats formés et un plaidoyer auprès des parlementaires et des journalistes.

La pandémie du SIDA est devenue aujourd'hui la première cause de mortalité et contribue à la baisse de l'espérance de vie à la naissance. Elle a aussi des conséquences au plan économique et social : réduction des performances économiques du fait de l'absentéisme des malades du SIDA, coûts élevés de la prise en charge des personnes infectées et affectées par la maladie, marginalisation sociale, stigmatisation. La crise militaro politique qui a occasionné de nombreux viols et violences sexuelles, des migrations et déplacements internes des personnes a aggravé cette situation. En effet, l’évaluation des connaissances, attitudes et opinions des jeunes sur le problème du SIDA est nécessaire. Pour l’analyse, l’on a utilisé le rapport préliminaire de l’EDS CI III et l’ECAP 2004. Ainsi, la connaissance générale peut être mesuré par la connaissance des modes de transmission du VIH /sida. Selon l’ECAP, 2004 et à la question « comment attraper le SIDA » 95% des jeunes enquêtés déclarent que le SIDA se transmet par les « rapports sexuels » et 82% par la transmission mère-enfant. Aussi niveau de connaissance des modes de transmission du VIH /sida est-il sensible le même chez les jeunes filles que les garçons.

Véritable désastre humanitaire, le sida est aujourd’hui craint et les personnes qui y souffrent sont perçues bizarrement. Alors que l’épidémie a grandement reculé en Amérique du Nord et en Europe, elle explose en Afrique touchant non seulement les couches vulnérables (homosexuels, prostitués, drogués, transfusés etc.) mais aussi l’ensemble de la population quel que soit le sexe, l’état matrimonial, etc. La prévalence du VIH semble se stabiliser depuis 1996 malgré les efforts des différentes structures mais touche grandement les jeunes. Il parait intéressant de savoir le niveau de la maladie au sein de la couche juvénile et leur évolution, les profils en termes de caractéristiques des jeunes de 15-34 ans qui y trouvent. Cette communication analyse les transformations sociales en cours en matière de morbidité des jeunes liées au VIH/SIDA au Bénin. Elle vise à vérifier l’ampleur des jeunes malades en vue de mieux orienter les politiques du gouvernement Béninois.

Face à l’expansion de la pandémie du VIH/Sida en Afrique et particulièrement au Burkina Faso, un questionnement constant et approfondi sur la qualité, le niveau et les déterminants de la connaissance que la population a de cette pandémie est nécessaire. Car, malgré de nombreuses campagnes de sensibilisation sur le VIH/Sida, très peu d’individus ont adopté des comportements visant la protection contre ce fléau. L’une des causes de ce faible changement de comportement pourrait être liée à la qualité de la connaissance sur le VIH/Sida, elle-même déterminée par certaines variables individuelles. La capacité d’une personne de disposer d’une connaissance complète, intégrant tous les aspects de la connaissance du VIH/Sida depuis les signes de la maladie jusqu’aux modes de transmission et de prévention est fortement liée à ces caractéristiques individuelles.
Dans le cadre de la présente communication, une variable composite « connaissance du VIH/Sida » sera conçue suivant une approche globalisante. Celle-ci prendra en compte, de façon combinée, les signes de la maladie, les modes de dépistage, les modes de transmission, de prévention et de traitement. Pour établir le profil de la population en matière de connaissance sur le VIH/Sida, il sera utilisé la méthode de l’analyse factorielle des correspondances multiples.

L’atteinte de l’OMD 6 « Combattre le VIH/Sida, le paludisme et d’autres maladies » implique l’intensification des stratégies adaptée au niveau des entreprises et au profit des travailleurs du secteur privé.
Cette étude a pour objectif d’évaluer les Connaissances, Attitudes et Pratiques par rapport au VIH/Sida dans entreprises privées.
Pour ce faire, une enquête nationale a été réalisée en novembre 2011 et a touché 157 entreprises :1282 employés et 122 chefs d’entreprises ont été interviewés. L’analyse multi-variée sous SPSS ainsi que la régression logistique ont servi à l’analyse les résultats.
De ces résultats il ressort entre autres que seulement 12% d’entreprises disposent d’une politique VIH/Sida, 10% ont une stratégie de lutte contre le VIH/Sida et parmi les 10%, seulement 6% ont un plan opérationnel de lutte contre le sida.
Les voies de transmission du VIH/Sida et au moins trois moyens de prévention sont relativement bien connues des travailleurs (70%).
Au vue de ces résultats, il est nécessaire que se fasse un plaidoyer auprès des responsables d’entreprises afin que soit élaboré et mise en œuvre des politiques et programmes de lutte contre le VIH/Sida en milieu de travail.

Les données épidémiologiques montrent que le VIH/Sida constitue un véritable problème de santé au Burundi. L’enquête de séroprévalence de 2002, a relevé une séroprévalence de 3.2% au sein de la population des plus de 12 ans (3.8% chez l’homme contre 2.6% chez la femme). Celle de 2007 a révélé un taux de 2.97 % dans la population des 18 mois et plus.
En réponse à l’épidémie, plusieurs activités visant le renforcement des connaissances et le changement de comportement ont été menées dans le cadre du plan stratégique 2007-2011. Le Secrétariat Exécutif Permanent du Conseil National de Lutte contre le VIH/Sida (SEP/CNLS) a ainsi commandité une étude de séroprévalence et de surveillance de comportement dans les groupes à haut risque et particulièrement chez les détenus. Les objectifs de cette étude étant de connaître la prévalence de l’infection au VIH chez les détenus et de suivre l’évolution des comportements de ce groupe.
Les résultats révèlent un taux de séroprévalence général de 3.0% au sein du groupe des détenus (2.3% chez les hommes contre 5.0% chez les femmes). Ce taux est plus élevé pour les détenus qui ont déclaré au moins un cas d’IST au cours des 12 derniers mois (6.6% contre 2.4%).