L'actuelle migration métropolitaine en Amérique Latine : les métropoles gagnent ou perdent population par migration interne?

Il y a un débat théorique et une discussion politique sur la situation migratoire actuelle dans les aires métropolitaines d’Amérique Latine. Les recensements de l’année 2000 ont permis d’identifier quelques métropoles de la région comme d’émigration nette, mais la plupart d’elles registrent une immigration nette. Compte tenu la disponibilité de micro-données du recensement de 2010, nous allons répondre à la question sur l’attraction migratoire de ces villes. Pourtant, on va travailler avec l’ensemble de micro-données des recensements pour construire une matrice de migration spécifique (en utilisant le lieu de résidence cinq ans avant du recensement). Ensuite, nous allons faire une estimation de l’impact des migrations internes sur la croissance de la population pour 20 villes qui ont un million ou plus de résidents dans cinq pays d’Amérique Latine, en employant les micro-données des recensements de 2000 et 2010 (Brésil, Costa Rica, Equateur, Mexique et Panama). Afin de contrôler l’effet de distorsion de la définition spatiale de l’aire métropolitaine, le calcul s’effectuera en tenant compte au moins de deux définitions géographiques. Et pour distinguer l’impact spatiale de la migration métropolitaine (immigration et émigration dans et entre elles) tous les flux migratoires vont être classés en deux groupes : proche et éloigné