De la mesure des violences faites aux femmes à la mesure des violences subies par les femmes et par les hommes

Abstract
La première Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France a été réalisée en 2000, dans un contexte où la statistique publique ne mesurait pas les violences intrafamiliales ou sexuelles mais essentiellement les violences commises dans l’espace public. Suite à cette enquête l’appareil statistique français a mis en place une enquête annuelle de victimation qui s’adresse aux femmes comme aux hommes. Elle s’inspire de l’enquête précédente, mais l’élargissement à la population masculine s’est faite sans réflexion quant à la nature des violences subies par les hommes au regard de celles subies par les femmes. L’INED prépare actuellement une nouvelle enquête intitulée Violence et rapports de genre (VIRAGE), qui sera conduite en 2015 auprès de 17 500 femmes et autant d’hommes. Elle vise à établir une typologie des situations de violences permettant de différencier les victimes entre elles et d’évaluer le degré de similitude des violences subies par les femmes et par les hommes. Cette communication présente les résultats d’une recherche qualitative auprès des hommes, destinée à comprendre quelles sont les violences subies par les hommes et comment des hommes auteurs de violence répondent à un questionnaire conçu initialement pour mesurer la violence subie par les femmes.
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
1
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
First Choice History
Initial First Choice
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1

Violence de genre et politiques publiques au Mexique. Le cas d’ENDIREH-2011

Abstract
En juillet dernier (2012) a été publiée la troisième version de L’Encuesta Nacional sobre la Dinámica de las Relaciones en los Hogares (ENDIREH-2011) au Mexique. Cette enquête est le résultat des engagements du gouvernement mexicain en tant que signataire de traités internationaux pour combattre la violence contre les femmes et, en même temps, le résultat de réformes législatives dans le pays. L’ENDIREH-2011 a comme objectif de faire connaître la prévalence de la violence vécue par les femmes mexicaines et fournie en outre aussi des outils pour la création de politiques publiques visant à prévenir, punir et éradiquer lutter et réprimer la violence contre les femmes au Mexique. L’échantillon comprend 152.636 femmes tiré au sein d’un total de 41.976.277 femmes. La méthode de collecte des informations a été faite par à l’aide d’un questionnaire en fonction de la situation conjugale de chaque femme interviewée. Cet article s’intéresse aux femmes de 15 ans et plus selon leur état conjugal (femmes mariées, femmes ayant été mariées et femmes célibataires). Nous allons aussi présenterons également les indicateurs de violence physique et sexuelle construits selon l’état conjugal.
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
55 717
Language (Translated)
en
Title (Translated)
Gender violence and public policies in Mexico: the case of ENDIREH-2011
Abstract (Translated)
In July 2012, the third version of the National Survey on Household Relationship Dynamics (ENDIREH-2011) in Mexico was published. This survey is the result of commitments by the Mexican government as a signatory of international treaties to combat violence against women and, at the same time, the result of legislative reforms in the country. The aim of ENDIREH-2011 is to make known the prevalence of violence inflicted upon Mexican women and to provide tools for the creation of public policies seeking to prevent, punish, eradicate, fight and stamp out violence against women in Mexico. The sample included 152,636 women taken from a total of 41,976,277 women. The collection of information was done through a questionnaire on the conjugal situation of each woman interviewed. This article looks at females aged 15 and over according to their marital status (currently married, once married and single women). We shall also present indicators of physical and sexual violence developed according to conjugal status.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
First Choice History
Initial First Choice
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1

Fécondité et premières violences conjugales faites aux femmes : le cas du Cameroun.

Abstract
Au niveau mondial, au moins une femme sur trois a déjà été battue par son conjoint (UNFPA, 2000). Au Cameroun les violences conjugales physiques ont eu lieu très tôt après l’union soit 76% cinq ans après la date de début de l’union (EDSC-III, 2004). Les questions relatives à la fécondité de la femme sont souvent à la base de ces violences. Ainsi, la non procréation ou la procréation au dessus des moyens du couple peut engendrer des violences conjugales physiques. Notre propos se veut donc de savoir si la survenue d’un enfant ou la venue de plusieurs enfants dans un cours délai est une source de tensions dans le couple ou une source d’union étroite dans ce dernier au Cameroun ? Pour à cette question les données utilisées sont celles de la troisième Enquête Démographique de Santé du Cameroun réalisée en 2004. Les méthodes d’analyse de survie consistaient à faire une analyse descriptive (courbes de Kaplan Meier) et une analyse explicative (régression de Cox). Le principal résultat attendu est que dans un contexte de pauvreté, une femme a forte fécondité est plus exposé à la violence conjugale physique.



confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
56 528
Language (Translated)
en
Title (Translated)
Fertility and the first conjugal violence suffered by women: the case of Cameroon
Abstract (Translated)
At the international level, at least one out of every three woman has been beaten by her spouse (UNFPA, 2000). In Cameroon, physical conjugal violence occurs very early in the relationship: in 76% of cases, five years after the relationship started (DHSC-III, 2004). Issues related to women’s fertility are often at the root of such violence. For example, non-procreation or procreation beyond the couple’s means can give rise to physical conjugal violence. Our study therefore seeks to find out if the arrival of a child or several children within a short period is a source of tensions in a couple or a source of closer union in Cameroon. To answer* this question, we used data from the third Demographic and Health Survey in Cameroon conducted in 2004. The methods of survival analysis consisted in conducting a descriptive analysis (Kaplan Meier curves) and an explicative analysis (Cox regression). The main expected finding is that in a context of poverty, a highly fertile woman is more exposed to physical conjugal violence.

* Translator’s note: a verb was missing here in the original text.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
Initial First Choice
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1

Mutations sociales et identités sexuelles

Abstract
10-05, Gender, Work and the family-Brigida Garcia-El Colegio de Mexico
La grille de lecture des mutations qui affecte la société et les familles algériennes, depuis les indépendances, repose, pour de nombreux observateurs, depuis le début des années 90, sur une vision religieuse, donnant au paysage social un caractère violent. Cette réalité masque aux observateurs d’autres changements, dont ceux qui ont pesé sur les conditions faites aux femmes. On doit ainsi citer, vers la fin des périodes coloniales, à partir des années 1950, la tentative de création par les puissances coloniales d’une catégorie de médiateurs avec les populations « indigènes ». Cette tentative a reposé prioritairement sur le développement, tardif et limité certes, d’une scolarisation. L'accès à l'école a connu un élargissement certain à l'indépendance.
La seconde grande rupture pour les femmes fut la remise en cause, par l'accès à l'école et à l'emploi, d’un univers longtemps décrit comme binaire par les anthropologues : aux femmes, l’espace privé ; aux hommes l’espace public.
Des femmes algériennes de plus en plus nombreuse sont dans les rues, au travail, transforment ainsi le paysage social. Ces mutations affectent les identités sexuelles, les statuts et les fonctions de tous et toutes dans les familles. C’est ce qui nourrira notre réflexion.
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
50 523
Language (Translated)
en
Title (Translated)
Social transformations and sexual identities
Abstract (Translated)
The interpretative framework applied to the transformations in Algerian society and families since the time of independences has rested, for numerous observers, since the start of the 1990s, on a religious vision, conferring a violent character on the social landscape. This reality hides other changes from these observers, including changes in the condition of women. Consider the attempt by the colonial authorities, toward the end of the colonial period, beginning in the 1950s, to create a category of mediators with the “native" populations. This attempt was based, foremost, on the development of schooling, albeit late and limited. Access to schooling expanded considerably after independence. The second great rupture with the past for women was the challenge that access to schooling and employment posed to a universe long described as binary by anthropologists: the private space for women, and the public space for men. More and more Algerian women are in the street and at work, thus transforming the social landscape. These transformations affect sexual identities, the statuses and functions of all within families. This will be the basis of our reflections.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
First Choice History
Initial First Choice
Initial Second Choice
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1

Les effets de la Migration des hommes sur le Statut et le Rôle des Femmes et la Scolarisation des enfants au Sénégal

Abstract
Plusieurs études ont montré qu’une part importante des investissements économiques des migrants est consacrée aux besoins familiaux et communautaires. Il n’est bien sûr pas question de remettre en cause les transferts d’argent vers les familles,. Cependant, on peut postuler que la migration participerait à la pauvreté des femmes. D’une part, parmi les épouses de migrants, certaines ont plusieurs enfants à leur charge mais n’ont aucun pouvoir de gérer l’’argent qui a été envoyé par le mari. D’autre part, les femmes reçoivent une partie minime qui ne leur permet pas de faire face aux besoins de leurs enfants (santé, scolarité etc.). Dés lors, les femmes développent des stratégies d’adaptation face à l’instabilité et la pression socioéconomique.

Dans ce papier, deux questions servent de fil conducteur à l’analyse : Quelles sont les conséquences de la migration masculine sur les épouses et les enfants laissés au pays? Comment les femmes arrivent-elles à gérer l’instabilité «sociale» des ménages? Sur le plan méthodologique, l’étude s’est appuyée sur les données des enquêtes MAFE (Migrations entre l’Afrique et l’Europe) et de données qualitatives recueillies sur le terrain.
..


confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
56 292
Language (Translated)
en
Title (Translated)
The effects of men’s migration on the status and role of women and the schooling of children in Senegal
Abstract (Translated)
Several studies have shown that a significant proportion of migrants’ economic investments is dedicated to family and community needs. The point here is not, of course, to question the transfer of money to families. One can, however, postulate that migration may contribute to women’s poverty. First of all, some migrants’ wives have several children to take care of but no power to manage the money that their husbands have sent. In addition, women receive a minimum share that does not allow them to meet their children’s needs (healthcare, schooling, etc.). As a result, faced with instability and socio-economic pressure, women develop adapting strategies. In this article, two questions direct the analysis: What are the consequences of men’s migration on their wives and children left behind in their country? How do the women manage the “social” instability of their households? As regards methodology, the study is supported by data from the surveys on migrations between Africa and Europe (MAFE) and qualitative data collected in the field.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
First Choice History
Initial First Choice
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1

Changements de comportement matrimoniaux et féconds en Afrique : l’émergence de nouveaux rapports de genre

Abstract
En Afrique, de nouvelles générations de femmes sont à l’œuvre, dans des sociétés ébranlées par les crises et parfois des guerres civiles. Beaucoup plus que leurs mères, elles sont scolarisées, citadinisées, informées, et participent à la vie économique moderne avec ses atout (emplois) et ses revers (précarité, chomage)… Le saut culturel est brutal. C’est dans ce contexte que la transition de la fécondité avance, surtout en ville, sur fond de changements de comportements matrimoniaux. Les relations de genres évoluent.
Certaines enquêtes démographiques et de santé récentes se sont adressées aux hommes comme aux femmes, grand saut qualitatif par rapport aux habitudes de ne s’adresser qu’aux femmes en matière de mariage, de fécondité, de planification familiale, de vie en couple. De nouvelles variables ont été introduites allant de la prise de décision au sein du ménage, aux faits et opinions sur les violences de genre (notamment en cas de refus d’un rapport sexuel).
Quatre pays d’Afrique de l’Ouest disposent de deux enquêtes successives de ce type : Bénin et Mali (2001 et 2006), Ghana et Nigeria (2003 et 2008). Ce riche matériau nous permet de mettre ici en relation la nuptialité et de la fécondité avec l’évolution des rapports de genre
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
47 887
Language (Translated)
en
Title (Translated)
Changes in matrimonial and fertility behaviours in Africa: the emergence of new gender relations
Abstract (Translated)
In Africa, new generations of women are active in societies shaken by crises and sometimes by civil wars. Much more than their mothers, they attend school, live in cities, are informed and participate in modern economic life with its advantages (jobs) and its setbacks (precariousness, unemployment). The cultural leap is brutal. It is in this context that fertility is shifting, especially in the cities, against a backdrop of changes in matrimonial behaviour. Gender relations are evolving. Some recent demographic and health surveys have focused on both men and women, a major qualitative leap compared with the habit of addressing women only in relation to marriage, fertility, family planning and life within a couple. New variables have been introduced, from decision-making within the household, to facts and opinions on gender-based violence (particularly in case of a refusal of sex relations). Four West African countries have conducted two successive surveys of this type: Benin and Mali (2001 and 2006), and Ghana and Nigeria (2003 and 2008). This rich material enables us to link nuptiality and fertility with the evolution of gender relations.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
First Choice History
Initial First Choice
Initial Second Choice
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1

Vulnérabilité des femmes face aux violences conjugales au Burkina Faso : analyse des changements opérés entre 2003 et 2010.

Abstract
Longtemps considérées comme relevant du domaine privé des ménages, les violences domestiques et conjugales ont été classées depuis le début des années 90 comme faisant parties des graves violations des droits humains. Ces violences ont le plus concerné les femmes ; à tel point que la conférence internationale sur la population et le développement de 1994 et la conférence internationale des femmes à Beijing en 1995 ont inscrit dans leurs plans d’action respectifs des objectifs visant à éliminer ces types de violence. Les femmes du Burkina Faso, sans distinction de catégories, sont aussi concernées par ce phénomène à telle enseigne qu’on est tenté de s’interroger sur les raisons et motifs de son existence. Autrement dit, quelles sont la prévalence et les conséquences des violences faites aux femmes au Burkina Faso ? Quelles sont les caractéristiques des ces violences ? Quelle stratégie développer pour lutter contre ce phénomène ? C’est à ces quelques questions qu’essaiera de répondre la présente communication.

L’objectif général est de contribuer à une meilleure compréhension des violences basées sur le genre au Burkina Faso selon un regard comparatif à partir des données des enquêtes démographiques et de santé de 2003 et 2010 afin de mettre en lumière les changements opérés avec un focus sur les disparités par régions.
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
49 627
Language (Translated)
en
Title (Translated)
Women’s vulnerability to conjugal violence in Burkina Faso: analysis of changes that occurred between 2003 and 2010
Abstract (Translated)
Long thought to belong to the private sphere of households, domestic and conjugal violence has been classified among the serious violations of human rights since the beginning of the 1990s. Such violence has most often affected women, to such an extent that the 1994 International Conference on Population and Development and the 1995 World Conference on Women in Beijing included objectives seeking to eliminate this type of violence in their respective action plans. Women of all categories in Burkina Faso are also affected by this phenomenon, so much so that one is prompted to wonder about the factors and reasons for its existence. In other words, what is the prevalence and what are the consequences of violence inflicted upon women in Burkina Faso? What are the characteristics of such violence? What strategy should be developed to fight this phenomenon? This study will try to answer those questions. The general aim is to contribute to a better understanding of gender-based violence in Burkina Faso through a comparative approach using survey data from demographic and health surveys in 2003 and 2010 in order to shed light on changes, with a focus on disparities by region.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
First Choice History
Initial First Choice
Initial Second Choice
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1

NIVEAUX ET TENDANCES DES VIOLENCES CONJUGALES AU BENIN : FACTEURS EXPLICATIFS ET CHANGEMENTS DANS LE TEMPS ENTRE 2001 et 2012

Abstract
En Afrique la violence conjugale requiert diverses formes qui varient d’un contexte à un autre et selon les pays. Dans les sociétés comme celle du Bénin où dominent encore une filiation patrilinéaire, s’établissent des rapports hiérarchisés, révélateurs de pratiques inégalitaires et de maintien des femmes à l’écart des sphères de prises de décision. Cependant, avec l’émancipation de la femme, la crise économique, la surmortalité masculine, et la migration, on assiste à une redéfinition des rapports sociaux et des rôles familiaux. Néanmoins subsistent les discriminations selon le sexe dans beaucoup de pays. Du fait de l’apparition des nouveaux modèles familiaux, les relations hommes-femmes se trouvent modifiées et le statut traditionnel de la femme se voit bouleversé. Cette communication analyse les différents changements en cours dans les rapports entre homme et femme au sein du couple. Elle vise à vérifier l’ampleur des opinions favorables aux violences conjugales et leurs dynamiques, en mobilisant les trois dernières Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS) du Bénin.
confirm funding
Event ID
17
Paper presenter
54 097
Language (Translated)
en
Title (Translated)
Domestic violence rates and trends in Benin: explanatory factors and change over time between 2001 and 2012
Abstract (Translated)
Domestic violence takes various forms in Africa, which vary from context to context and country to country. In societies where patrilineal filiation still dominates, as in Benin, hierarchical relationships encourage inequality and the exclusion of women from decision-making processes. However, women’s emancipation, the economic crisis, high male mortality and migration are redefining social relationships and family roles. Gender discrimination nevertheless persists in many countries. The emergence of new family models is having an impact on gender relations and the traditional status of women. This paper analyses current changes in gender relations between spouses. It attempts to verify the proportion of opinions in favour of domestic violence and trends in domestic violence, by using data from the last three Demographic and Health Surveys (DHS) conducted in Benin.
Status (Translated)
2
Type of Submissions
Regular session presentation, if not selected I agree to present my paper as a poster
Language of Presentation
French
First Choice History
Initial First Choice
Weight in Programme
1 000
Status in Programme
1